Responsabilité des médias – La presse camerounaise face au défi de la crise environnementale

Partager...

À l’occasion de la 33ème Journée Mondiale de la Liberté de la Presse, le Cameroun, sous l’égide du Ministre de la Communication, René Emmanuel SADI, a réaffirmé son engagement envers la liberté de presse et la sensibilisation environnementale. L’UNESCO a placé cette édition sous le signe de la responsabilité journalistique face à la crise climatique, un appel à l’action pour les médias du monde entier.

Dans une déclaration solennelle, le Ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement, René Emmanuel SADI, a marqué la célébration de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse, soulignant l’importance cruciale de la presse dans la lutte contre la crise environnementale. « Il nous faut continuer d’en profiter, d’en tirer avantage, d’en bénéficier autant que possible mais en toute responsabilité si nous voulons faire de cette liberté et de notre démocratie, non pas une source d’instabilité, mais un facteur de stabilité et de progrès. » a-t-il déclaré.

Le ministre SADI a rappelé que cette journée est un rappel pour les gouvernements de respecter la liberté de presse et pour les médias de réfléchir sur leurs devoirs fondamentaux, notamment le respect de l’éthique et de la déontologie journalistique. Il a souligné que la sécurité des journalistes reste une préoccupation mondiale.

Le thème de cette année, « La presse au service de la planète : crise environnementale et urgence du journalisme », met en lumière le rôle vital que les médias doivent jouer dans l’éducation et la sensibilisation du public aux enjeux environnementaux. Le ministre a insisté sur la nécessité pour les journalistes de traiter objectivement les questions environnementales, en informant et en éduquant les populations sur l’utilisation rationnelle des ressources naturelles.

Le Cameroun, actif dans les assises internationales sur le climat depuis l’adhésion au Protocole de Kyoto en 2002, continue de plaider pour des solutions durables face au changement climatique. Le ministre a mis en avant l’engagement constant du Cameroun pour la cause environnementale et a encouragé les médias à contribuer à cette lutte.

Cependant, le ministre a également évoqué les défis auxquels la presse camerounaise est confrontée, notamment la viabilité économique et les dérives médiatiques telles que la diffamation, les discours de haine et les incitations à la violence. Il a appelé à une utilisation responsable des réseaux sociaux et à la mise en place de mécanismes de régulation pour préserver les données nationales et les identités culturelles.

La célébration de cette journée est aussi l’occasion de réfléchir sur l’état des médias au Cameroun. Le ministre a salué les avancées réalisées depuis la loi de 1990 sur la liberté de la communication sociale, qui a établi un pluralisme médiatique et une liberté de ton dans le pays. Toutefois, il a souligné la nécessité de continuer à travailler pour que la liberté de presse et la démocratie soient des facteurs de stabilité et de progrès.

En clôturant son discours, René Emmanuel SADI a exprimé ses vœux pour la pérennité de la liberté de la presse, tout en rappelant l’importance de la responsabilité et de la contribution des médias à la protection de l’environnement et à la consolidation de la démocratie. Un appel à l’ordre pour une presse libre, mais consciente de son rôle dans la société et face aux défis environnementaux actuels.

Cassandra EYADA

Related posts

Leave a Comment