C’est l’essentiel à retenir des deux ateliers d’évaluation tenus dans les régions du Sud et de l’Est par le comité de pilotage du projet « gestion durable des forêts » entre l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture et le gouvernement du Cameroun.
La double cérémonie qui est revenue redonner de l’espoir aux acteurs communaux et membres de l’association des communes forestières du Cameroun est l’œuvre de l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) via son projet ambitieux de gestion durable des forêts sous la coupole du ministère des forêts et de la faune.
De manière générale, le projet financé par le fond mondial de l’environnement (FEM) a entre autres pour principales ambitions réduire la déforestation et la dégradation de la forêt dans les communes forestières du Cameroun afin d’améliorer la conservation de la biodiversité, réduire les émissions et augmenter le stock de carbone tout en participant à l’amélioration des conditions de subsistances dans les communautés locales.
Ainsi, pour la FAO, il est question d’agir sur les acteurs communaux par la sensibilisation et la formation afin d’œuvrer à la protection de la biodiversité, de la couche d’ozone et repousser la déforestation tout en stimulant les activités génératrices de revenues pour les communautés locales.
Pour ainsi dire, la FAO et ses partenaires ont travaillé dans 04 régions à savoir le centre, Sud, Littoral et l’Est pour 17 forêts concernées. Les activités y relatifs portent sur l’aménagement forestier, la biodiversité, le carbone, les produits forestiers non ligneux (PFNL) pour consolider la base de la gestion durable des forêts.
Pour mener à bien ses activités et poser les jalons de l’avenir, les ateliers d’Ebolowa et de Mindourou, au-delà d’avoir servi de cadre pour le transfert des acquis, il a également été le cadre de restitution, de discutions afin d’examiner les orientations stratégiques d’une deuxième phase, ses perspectives et opportunités pour une meilleure capitalisation et pérennisation de ce dernier dont les travaux sont évalués à plus de 75% pour un coût estimé à 3 573 333 de dollars.
Pour Zengle Ntouh Richard, Maire de Mindourou et President de l’association des communes forestières du Cameroun, nous remercions le gouvernement et particulièrement le partenaire FAO pour ses initiatives, nous l’invitons par ailleurs à garder en esprit que l’ACFcam est le principal bénéficiaire des actions menées.
Le cinquième comité de pilotage conduit par le secrétaire général du Minfof, Joseph Nyongwen représentant du président, se referme sur les résolutions invitant à l’élaboration d’une matrice de suivi, du respect des lois et règlements des institutions gouvernementales, à l’amélioration du cadre de concertation entre les parties prenantes et par ailleurs à la séparation de l’unité de gestion à l’agence d’exécution.
Gervais Fredy MEMANA