Cette assurance a été exprimée par le ministre des travaux publics au cours d’une réunion tenue le 13 Septembre 2024.
À la lecture du communiqué radio presse signé du patron des travaux publics. Deux mesures immédiates ont été prises pour remédier à la situation du pont qui s’est effondré le 12 septembre dernier. Au rang de celles-ci, l’on note la mobilisation de l’entreprise Sotcocog, en régie avec les équipes du Mintp pour l’aménagement d’un ouvrage provisoire afin de rétablir la circulation sur l’axe Yagoua-Pouss-Tekele-Zina-Kousseri; et la finalisation des études techniques et hydrauliques déjà engagées pour la reconstruction dudit pont.
À la suite de cette concertation à laquelle a pris part les responsables du ministère des travaux publics, les services déconcentrés du Mintp dans la région de l’Extrême-Nord et les responsables de l’entreprise Sotcocog. Le communiqué signé par Emmanuel Nganou Djoumessi situe l’opinion publique sur les mobiles ayant conduit à l’effondrement du pont sur la rivière Danay. En effet, « il importe de relever que l’effondrement de ce pont de 10 mètres de portée et de 5 mètres de large sur la rivière Danay, à la suite des pluies diluviennes et des inondations enregistrées ces derniers jours dans la ville de Yagoua ont davantage affecté le remblai de l’ouvrage. Un affaissement de dénivellation de 1,20 mètres à en outre été observé sur une rive », a conclu le communiqué.
Pour rappel, depuis des jours déjà, la région de l’Extrême-Nord du Cameroun fait face à des pluies diluviennes incessantes et à une forte vague d’inondations. Dans son dernier rapport sur la situation, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) rapporte que, près de 8 700 maisons ont déjà été détruites par les eaux; sept personnes sont également décédées et huit blessés ont été enregistrés. L’ONU indique par ailleurs que près de 19 000 ménages ont été affectés, représentant 158 000 personnes en détresse. On compte également près de 3000 hectares de cultures détruites et 1178 têtes de bétail perdues. La catastrophe affecte sept des 28 arrondissements que compte la région de l’Extrême-Nord. L’arrondissement de Blangoua, dans le Logone-et-Chari, serait le plus touché avec 75 000 personnes affectées.
