Budget 2025 – 7 317,7 milliards de Fcfa axés sur l’investissement public

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Le gouvernement camerounais a déposé au Parlement son projet de budget pour 2025, estimé à 7 317,7 milliards de Fcfa, en légère hausse par rapport à 2024. Cette enveloppe met l’accent sur l’investissement public, avec une augmentation de 16,1 % dans ce domaine, tout en s’appuyant sur la croissance du secteur non pétrolier.

Le projet de budget de l’État camerounais pour l’exercice 2025 affiche une enveloppe totale de 7 317,7 milliards de Fcfa, soit une hausse de 39,6 milliards de Fcfa (+0,5 %) par rapport à l’année 2024. Cette augmentation découle essentiellement de la progression du budget général, qui passe de 7 212,5 milliards de Fcfa en 2024 à 7 250,8 milliards en 2025 (+0,5 %). Quant aux Comptes d’Affectation Spéciale (CAS), ils enregistrent une hausse de 1,5 %, pour atteindre 66,9 milliards de Fcfa.

Le gouvernement table sur un taux de croissance de 4,1 % en 2025, soutenu par une forte progression du secteur non pétrolier (+4,3 %). Ce secteur compense largement la contraction persistante de l’activité pétrolière, prévue à -1 % en 2025, contre -2,6 % en 2024. Cette baisse s’explique par une diminution de la production pétrolière et une chute des cours mondiaux du baril.

Pour financer ce budget ambitieux, le Cameroun prévoit 5 548,1 milliards de Fcfa de recettes internes et de dons, soit une augmentation de 313,1 milliards de Fcfa (+6 %) par rapport à 2024. En revanche, les recettes pétrolières, estimées à 734,8 milliards de Fcfa, reculent de 8,3 % en raison de la baisse du prix du baril et du dollar face au franc CFA.

Le budget d’investissement pour 2025 est particulièrement renforcé, atteignant 1 863,1 milliards de Fcfa, en hausse de 259 milliards de Fcfa (+16,1 %) par rapport à 2024. Il représente 33,48 % des dépenses totales, traduisant la volonté du gouvernement de maintenir une dynamique de développement malgré un contexte budgétaire contraint.

Avec ce budget, le Cameroun entend poursuivre son développement économique en consolidant ses finances publiques. Le défi demeure cependant de maximiser les recettes non pétrolières et de réduire sa dépendance aux revenus des hydrocarbures.

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