Examen périodique universel – La CDHC et le Haut-Commissariat des Nations Unies renforcent leur coopération

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Le Cameroun réaffirme son engagement envers la mise en œuvre des recommandations de l’Examen périodique universel. Lors d’une audience avec le Directeur de la Branche EPU du HCNUDH, M. Guillaume NGEFA-ATONDOKO ANDALI, le Président de la CDHC, Pr James MOUANGUE KOBILA, a exposé les avancées significatives réalisées.

Le mardi 29 octobre 2024, Yaoundé a été le théâtre d’une rencontre de haut niveau entre la Commission des Droits de l’homme du Cameroun (CDHC) et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme (HCNUDH). La délégation onusienne, conduite par M. Guillaume NGEFA-ATONDOKO ANDALI, a été accueillie par le Pr James MOUANGUE KOBILA, président de la CDHC. Accompagné d’un cortège d’experts, dont le Directeur régional du Centre des Nations Unies pour les Droits de l’homme et la démocratie en Afrique Centrale, M. NOUHOUM SANGARE, le haut représentant a échangé pendant deux heures sur les avancées et les défis de la mise en œuvre des 220 recommandations issues du 4e cycle de l’EPU.

Engagement et suivi actif des recommandations

L’audience a permis de mettre en lumière les initiatives concrètes de la CDHC pour intégrer ces recommandations dans ses actions quotidiennes. Le président MOUANGUE KOBILA a expliqué que la commission collabore étroitement avec le Réseau camerounais des Organisations des Droits de l’homme (RECODH), composé de 74 OSC, dans un projet financé par l’Union européenne. « Depuis le 26 juin 2024, nous avons intégré les recommandations dans nos déclarations lors des journées consacrées aux Droits de l’homme », a-t-il précisé, en illustrant son propos par la remise d’un compendium des publications de la CDHC couvrant les mois de janvier à juillet 2024.

Un processus de collaboration renforcée Impressionné par les efforts de la CDHC, M. NGEFA-ATONDOKO ANDALI a salué le professionnalisme de l’institution camerounaise, la qualifiant d’« acteur clé » pour l’application de la politique des Droits de l’homme au Cameroun. La CDHC, par sa position centrale, joue un rôle crucial dans la coordination entre les autorités publiques et la société civile pour la mise en œuvre des recommandations.

Le Pr MOUANGUE KOBILA a souligné que la CDHC avait déjà transmis 108 correspondances aux parties prenantes pertinentes pour leur rappeler leurs obligations et solliciter des rapports sur les mesures adoptées. Il a noté que 17 réponses avaient été reçues et que des lettres de relance étaient en cours de préparation. « Nous offrons à ces acteurs un délai de 30 jours pour répondre et décrire les initiatives prises », a-t-il ajouté.

Un dialogue porteur d’espoir

La rencontre s’est conclue par la reconnaissance mutuelle de la nécessité de renforcer les synergies pour atteindre une mise en œuvre optimale des recommandations de l’EPU. M. NGEFA-ATONDOKO ANDALI a, au nom du HCNUDH, affirmé : « La CDHC est un pilier essentiel dans la mise en œuvre des politiques gouvernementales en matière de Droits de l’homme. »

Face à la presse, le haut fonctionnaire a salué la qualité de la collaboration entre le Bureau régional des Nations Unies et les autorités camerounaises, soulignant la mobilisation exemplaire observée. L’échange fructueux ouvre des perspectives prometteuses pour améliorer le respect des Droits de l’homme et concrétiser les engagements pris par le Cameroun dans le cadre de l’EPU.

Vers une mise en œuvre optimale

En conclusion, l’audience a jeté les bases d’une collaboration encore plus étroite entre les institutions nationales et internationales. Le Pr MOUANGUE KOBILA et M. NGEFA-ATONDOKO ANDALI ont convenu de continuer à travailler main dans la main, avec comme objectif la mise en œuvre efficace des recommandations et le renforcement de la protection des Droits de l’homme au Cameroun.

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