Infrastructures électriques – 7,4 milliards de Fcfa pour améliorer l’approvisionnement dans le Littoral et le Sud

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La Banque Mondiale finance un projet de modernisation des postes sources d’électricité dans les villes de Douala, Dibamba, Dibombari et Kribi. Ce projet, divisé en sept lots, vise à renforcer le réseau électrique du Cameroun, avec pour objectif d’améliorer la distribution d’électricité et de pallier les fréquentes perturbations.

Un projet d’envergure de 7,4 milliards de Fcfa a été lancé pour renforcer l’approvisionnement électrique dans les régions du Littoral et du Sud du Cameroun. Financé par la Banque Mondiale, ce projet vise à moderniser les infrastructures électriques des villes de Douala, Dibamba, Dibombari et Kribi. En s’attaquant à des zones stratégiques, les autorités espèrent réduire les interruptions fréquentes du réseau et offrir aux populations un accès plus stable à l’électricité.

Le projet se déroulera sur un an et sera réparti en sept lots distincts, couvrant plusieurs localités et quartiers de ces villes.

Chaque lot se concentre sur une zone spécifique du réseau. Ainsi, le premier lot concerne l’arrondissement de Douala 3e (Bassa), tandis que le second se focalise sur Douala 4e et Dibombari (Bekoko). Le troisième lot couvre Bonabéri dans l’arrondissement de Douala 4e et Dibombari, tandis que le quatrième s’occupe du quartier Deïdo, dans Douala 1er. La ville de Kribi bénéficiera des travaux dans son arrondissement de Mpolongwe sous le cinquième lot, et Missole dans Dibamba sera pris en charge par le sixième. Enfin, le septième lot prévoit la modernisation du poste source de Ngodi Bakoko dans l’arrondissement de Douala 3e.

Cette approche méthodique permettra une couverture efficace de plusieurs points stratégiques du réseau, où des infrastructures électriques vétustes et insuffisantes nécessitaient une modernisation urgente.

L’annonce de ce projet intervient seulement quelques jours après les violentes perturbations survenues le 19 octobre dernier, qui ont affecté plusieurs grandes villes du Cameroun, notamment Yaoundé, Douala, Bamenda et Bafoussam. Ces coupures, causées par l’injection de 160 mégawatts dans le Réseau Interconnecté Sud (RIS), ont plongé le pays dans le noir pendant plusieurs heures, révélant les faiblesses structurelles du réseau.

La mise en œuvre rapide et efficace de ce projet pourrait constituer une solution durable à ces perturbations et garantir un meilleur service aux consommateurs camerounais.

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