En vue de la mise en œuvre des projets d’infrastructures pour l’année 2025, une réunion de cabinet, présidée par le Ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, s’est tenue le lundi 14 octobre 2024.
Dans le cadre de la préparation du budget 2025, le Ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a dirigé ce lundi 14 octobre 2024 une réunion dédiée à l’examen des priorités budgétaires pour l’année à venir. Cette rencontre a été convoquée suite aux directives du Premier Ministre, qui a transmis une notification de dotation budgétaire provisoire pour le triennat 2025-2027.
Le gouvernement a prévu une enveloppe substantielle de 1 839,336 milliards de francs CFA, dont 1 661,007 milliards seront consacrés aux investissements. Ces fonds visent à soutenir divers projets d’infrastructures routières et autoroutières, essentiels pour le développement économique et social du pays.
Les prévisions budgétaires incluent des projets déjà livrés en 2024, mais qui nécessiteront des opérations financières en 2025. Parmi ceux-ci figurent des sections cruciales de routes, comme Ntui-Ndjole et Ndjole-Mankim, ainsi que plusieurs aménagements de routes communales. Des ouvrages d’art, tels que le pont sur le fleuve Logone et d’autres ponts Acrow, sont également au programme.
De nouveaux projets devraient démarrer au quatrième trimestre 2024, avec notamment l’achèvement de la section Bibodi-Bodmon de l’autoroute Yaoundé-Douala et la construction de la voie de contournement de Maroua. Ces initiatives visent non seulement à améliorer les infrastructures existantes, mais également à renforcer la connectivité entre les régions.
En outre, la réunion a également abordé la nécessité de constituer une provision par département pour répondre aux points de rupture potentiels sur le réseau routier. Cette mesure, fruit des récentes concertations régionales, vise à anticiper les besoins en interventions rapides pour garantir la fluidité du trafic.
La réunion du cabinet ministériel souligne l’engagement du gouvernement à investir dans les infrastructures, qui demeurent un levier stratégique pour le développement économique du pays. Les acteurs concernés attendent avec impatience la mise en œuvre effective de ces projets, cruciaux pour la relance économique et l’amélioration des conditions de vie des populations.