Selon les confidences d’Emmanuel Nganou Djoumessi, plusieurs appels d’offres ont été lancés dans le but de mettre à niveau plusieurs axes dégradés, le temps de leur reconstruction.
Les axes concernés sont : Bas falaise-Wak-Pont de Sala (115 km) sur la N1, Gaklé-Mokolo (66,36 km) sur la N1, Bekoko-Loum-Nkongsamba-Pont du Nkam-Bafang-Bandja-Bandjoun (219 km) Nationale 5, Bertoua (Bonis centrale-Mandjou) -Ndokayo-Garoua Boulaï (256 km) sur la Nationale 1, Yaoundé- Pont Ndoupe-Pont sur la Dibamba (215 km) N3 et Yaoundé- (Échangeur Ahala- Rond-point Tropicana-Carrefour de l’amitié-Carrefour Nkoabang)- Ayos-Bonis (329, 18 km) N10.
Cette opération financée à la fois par la ligne Fonds Routier et le Budget d’Investissement Public, devrait permettre de donner un nouveau visage à ces axes et rendre aisée, la circulation des usagers et des biens. Toutefois, dans le processus d’attribution, nous avons été confrontés à une difficulté réelle et majeure, celle liée à la disponibilité des entreprises ; quelques appels d’offres ont donc été déclarés infructueux. Pour ce qui est de la route Douala-Bafoussam, une entreprise a été contractualisée et les travaux démarrés vont prendre de l’ampleur avec la fin des pluies. Une entreprise est déjà mobilisée sur la nationale N°10, Yaoundé-Ayos-Bonis, de même que les travaux sur la route Yaoundé-Douala ont été contractualisés.
Sur la route Edéa-Kribi qui bénéficie d’un cofinancement Banque Africaine de Développement et Etat du Cameroun pour sa reconstruction, une entreprise a également été mobilisée. Nous avons en urgence prescrit le traitement de larges bandes qui accentue sa dégradation. Nos équipes sont également sur le terrain dans la région du Sud-Ouest pour le traitement des dégradations de la chaussée sur la route Mile16. Cette section qui va de Muntenguéné à Buea se trouve dans le département du Fako. Il faut prendre en compte les pluies dont la fréquence nous empêche véritablement de faire accélérer les travaux.
Mais pour la plupart, ce sont des axes routiers à reconstruire et c’est ainsi que nous avons déjà le concours des partenaires financiers. Je prends l’exemple de Douala-Bafoussam pour dire que nous y travaillons. C’est la Banque Islamique de Développement qui va nous accompagner, nous travaillons pour la reconstruction de Ayos-Bonis-, Bertoua-Garoua Boulai avec la Banque Africaine de Développement. Et s’agissant de Bertoua-Garoua Boulai, cet axe va entrer dans un grand Programme d’Aménagement Territorial de la région de l’Est comme instruit par le Chef de l’Etat camerounais, Paul Biya.