Bénoué – 162,8 milliards Fcfa pour la construction d’un deuxième pont par les entreprises Levantina Ingeniera et Tecopy-Lic

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Le Cameroun franchit une étape décisive dans le développement de ses infrastructures avec la signature d’un accord pour la construction du deuxième pont sur la Bénoué. Ce projet, d’une valeur de 162,8 milliards de Fcfa, est le fruit d’une collaboration entre le gouvernement camerounais, la Deutsche Bank et un consortium espagnol, promettant de stimuler la croissance économique et d’améliorer la connectivité régionale.

Dans une démarche ambitieuse pour améliorer l’infrastructure nationale et la connectivité régionale, le Cameroun, sous l’égide du ministre des Travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi, a signé un mémorandum d’entente avec le consortium espagnol Levantina Ingeniera Y Constroccion S.L. et Tecopy-Lic. Le contrat, signé le 16 mai en présence de Juan José Guijarbo Blasco et du Premier Secrétaire de l’ambassade d’Espagne, marque le début d’un projet de construction d’un pont stratégique sur la Bénoué, avec un financement conjoint de la Deutsche Bank.

Le projet, évalué à environ 247 millions d’euros, vise à désengorger la ville de Garoua et à renforcer les liens commerciaux avec le Tchad. Le pont, qui s’étendra sur 550 mètres, comprendra des chaussées unidirectionnelles de 2×2 voies, extensibles à 2×3 voies, et intégrera des trottoirs et des pistes cyclables pour une mobilité complète.

La première phase du projet se concentrera sur la construction du pont principal et des voies d’accès, avec une enveloppe de 162 848 375 963 Fcfa HTVA allouée pour ces travaux. La phase II envisage la création d’une voie de contournement pour Garoua, visant à fluidifier davantage le trafic. Bien que le coût total des deux phases n’ait pas été officiellement communiqué, des estimations régionales le situent à 270 milliards de Fcfa.

Malgré l’enthousiasme suscité par ce projet, les travaux ne commenceront pas immédiatement. Juan José Guijarbo Blasco a précisé que la construction, prévue pour s’achever en trois ans, nécessite d’abord la finalisation des démarches administratives, avec un début des travaux prévu pour fin 2025.

Ce projet représente un jalon important pour le Cameroun, non seulement en termes d’infrastructure mais aussi de développement économique. Il témoigne de l’engagement du pays à améliorer ses capacités logistiques et à faciliter le commerce et la mobilité dans la sous-région. Avec ce pont, le Cameroun espère ouvrir de nouvelles voies pour la prospérité et la croissance économique.

Cassandra EYADA

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