Face une démographie galopante dans les grandes villes du monde et même dans celles du Cameroun, la Fao par son directeur général, Qu Dongyu a présenté le 21 avril 2024 à Yaoundé, l’initiative villes vertes sous ses divers aspects notamment ses principaux piliers et ses axes stratégiques d’intervention
Alors que l’institution onusienne voit en cette initiative, une solution potentielle au développement durable des villes, il faut indiquer que le projet villes vertes a été lancé depuis septembre 2020 et vise 1000 villes vertes d’ici 2030. Pour le cas spécifique du Cameroun, le projet a été implémenté pour la première fois en mars 2023 dans la commune de Yaoundé 4, sous la bannière d’un micro-projet de pré-collecte, de compostage et de promotion de l’agriculture urbaine; ce qui à date justifie l’adhésion par lettres d’intention de 07 autres collectivités territoriales décentralisées notamment les communes de Yaoundé 4,5,6,7, la commune de Mfou et les communautés urbaines de Yaoundé et Douala.
D’après la Fao, à travers cette initiative, il est question d’améliorer les moyens d’existence et le bien être des populations urbaines et périurbaines dans un contexte où les villes urbaines contribuent fortement aux changements avec une production de 70% de déchets et 60% d’émissions de gaz à effet de serre.
En effet, il s’agit pour les villes d’intégrer l’agriculture, la foresterie et des systèmes alimentaires adéquats à leurs activités de planification et à leurs interventions; l’objectif visé étant de d’accroître non seulement la sécurité alimentaire, l’accès aux espaces verts pour tous, l’amélioration de la santé publique via une meilleure qualité d’air et une réponse résiliente face aux phénomènes météorologiques mais aussi, il s’agit de renforcer l’économie locale via la création d’emplois d’emplois verts, de réduire l’empreinte écologique afin d’atténuer au mieux les risques liés aux changements climatiques.
Globalement, les enjeux de l’initiative villes vertes se concentrent autour de l’amélioration de l’environnement urbain, le renforcement des liens entre les villes et les campagnes, la résilience des systèmes urbains, des services et des populations face aux chocs extérieurs. D’ailleurs la mise en œuvre d’un « Réseau des villes vertes » constitue le point essentiel pour un partage d’expériences sur les bonnes pratiques en matière de gestion environnementale.
