La formation relative à l’appropriation de la technique de stabilisation des routes en terre avec le concours du Liant hydraulique routier (LHR) s’est déroulée le 05 janvier 2024 sous la présidence d’Emmanuel Nganou Djoumessi,Ministre des Travaux Publics.
C’est dans le prolongement des directives issues de la Conférence Semestrielle des Services centraux et déconcentrés du MINTP, que l’ingénieur de l’Etat a jugé de la nécessité de la formation au L.H.R. En effet, avec un réseau routier constitué en majorité de routes en terre (92%), la technique de stabilisation par le L.H.R proposé par l’entreprise CIMAF Cameroun, partie prenante dans le processus d’implémentation de cette technologie au Cameroun se présente comme une opportunité.
Avantageux sur le plan technique aussi bien qu’économique, sa fabrication peut être gérée de manière plus souple que celle des ciments, il est envisageable, si les enjeux du projet le justifient, de fabriquer un liant optimisé à un sol ou matériau particulier et ayant une cinétique de prise ajustée aux conditions climatiques régnant au moment des travaux et/ou aux contraintes d’organisation du chantier.
En outre, les techniques de traitements de sols et matériaux en place au LHR est parfaitement au point de par ses résultats approuvés et sa méthodologie normalisée, sa compétitivité par rapport au techniques traditionnelles permettant d’optimiser les coûts de la construction routière jusqu’à 30%, tout en réduisant l’empreinte carbone de plus de 35%, des performances nécessitant l’engagement ferme des différents acteurs.
La formation au LHR a pour objectif de permettre aux acteurs du secteur des BTP d’appréhender les principes généraux qui sous-tendent la technique du LHR, notamment, les conditions d’utilisation, la caractérisation des matériaux, les essais de formulation du sol avec le LHR ainsi que l’évaluation des performances. La phase théorique de cette formation sera soutenue par une planche d’essai, exécutée les 07 et 08 février prochains, sur un tronçon routier de la mairie de Ngog Mapubi dans le département du Nyong-et-Kellé.
Le gouvernement ambitionne la stabilisation de 2000 km de routes en terre, sur un horizon de quatre ans, ceci en vue d’améliorer le niveau de circulabilité et par la même occasion d’améliorer l’état de son réseau routier.