Identifié comme projet intégrateur dans la sous-région, le début des travaux d’aménagement du barrage hydroélectrique de Chollet sont pressenti pour 2026 comme l’indique le Programme d’investissements prioritaire (PIP) 2024-2026 publié par le Minepat du Cameroun.
Placé sous la maîtrise d’ouvrage du ministère camerounais de l’Eau et de l’Energie, la réalisation de cet important ouvrage se fera dans le cadre d’un partenariat public privé et les travaux sont censés s’achever en 2031.
D’après le planning présenté par l’entreprise chinoise, China Gezhouba Group international engineering CO.LTd, le déroulé des travaux se fera en 03 étapes, singulièrement la phase d’études » avec comme déclinaisons barrage, centrale, ouvrage connexes, postes et lignes associées ; voies d’accès au site par les deux pays et impact environnemental et social. Deuxième phase, la construction des ouvrages tels que le barrage, la centrale, les postes et lignes associées et les voies d’accès au site dans les deux pays ; la gestion environnementale et sociale puis le renforcement des capacités et le transfert des compétences. La dernière phase étant relative à la mise en service et à l’exploitation de l’ouvrage, avec en prime la signature de l’accord de projet.
Si à date les délais d’exécution ne sont pas connus, l’annonce du démarrage de ce projet donne une nouvelle vision à la première phase des projets intégrateurs initiés par les États de la Cemac. En effet, au sujet de l’exécution dudit ouvrage, il est prévu la mise en place de deux lignes de haute tension d’évacuation d’énergie de 700 km côté Cameroun et 1500 km côté Congo. L’objectif ici est de produire 600 mégawatts pour l’interconnexion projetée vers les autres pays de la sous-région notamment la République Centrafricaine, le Gabon et la Guinée équatoriale.
Pour rappel, la mise en œuvre de ce nouveau programme intervient après la résiliation du contrat de China Gezhouba Group international engineering CO.LTD courant Avril 2023. Le mobile évoqué était le non-respect des dispositions du contrat d’adjudication liant les trois partenaires. Il s’agissait précisément de la non-homologation de l’accord de projet par la société CGGC International ; la remise du chronogramme du projet au-delà du délai de 15 jours et le non-respect des termes du chronogramme (non démarrage des travaux d’ouverture des voies d’accès, et des études).