Opinion – Le journalisme d’investigation à l’épreuve de l’acharnement personnel des individus

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C’est devenu une réalité dans l’espace médiatique au Cameroun, presse à gage, lynchage publique des autorités; tout semble passer sans émouvoir les tiers, le pseudo-journalisme d’investigation serait-il devenu la vache à lait des ventres moins garnis?

Alors qu’une réponse claire ne saurait être apportée au questionnement précédent, l’image et la notoriété de Sa Majesté le Lamido de Rey Bouba, El Hadj Aboubakary Abdoulaye, Premier Vice-Président du Sénat, par ailleurs Chef de la délégation permanente Régionale du RDPC dans le Nord est devenue depuis peu le combat ultime d’un média dit d’investigation « Climat Social » dont Mbombog Matip en posture de Directeur de Publication se proclame journaliste d’ investigation.

Si le journalisme d’investigation se fait honte au regard des sorties presque démentielles des unes du média cité plus haut; André Malraux de son séjour des morts s’en voudrait certainement de l’offense faite au plus beau métier dans ses écrits. À l’orée des sorties aussi inappropriées, le profil psychologique du Sieur Matip pousse nécessairement à éluder une réflexion profonde; autorité dite traditionnelle, où est donc passé la règle de la retenue ? quelques billets de banque ont t’ils réussi à saboter la rectitude morale chère à ceux qui porte le titre de « Mbombog » en pays Bassa?

La réponse semble s’orienter vers la loi mathématique de plus l’infini. Faut t’il une mise en situation pour expliquer au tiers que les doigts de la main n’ont pas la même taille ? Que la vie dresse chacun à sa place loin des élucubrations malsaines élaborées par des officines corrompues et aigries dont la raison si pure a été remplacée par l’instinct ultime de l’argent à tout prix.

À regarder de près où se fixe l’anneau de mariage devant le Maire, l’on comprend mieux que la nature met chaque chose à sa place. Si on peut comprendre ces petites réalités de la vie pour laquelle nous ne sommes que de petits maillons ,alors on peut laisser la haine sans cause à l’égard de Sa Majesté le Lamido de Rey Bouba,EL HADJ Aboubakary Abdoulaye.

L’homme est divers et ondoyant, né du péché originel, celui vit sous le prisme de l’imperfection. Certes cela est vraisemblable, pourquoi une fixation sur un être humain aussi mortel tel que renseigne le syllogisme de Socrate, «Tous les hommes sont mortels. Socrate est un homme, alors il est mortel ».

Si le bon sens n’est pas la chose du monde la plus partagée, Cher Mbombog Matip, connaissez-vous comment on devient Président de la République au Cameroun? lisez la constitution, le code électoral et quelques petites brochures et faites vous expliquer ces textes avec humilité. Y’a t-il des lois qui interdisent d’être amis du fils ou de la famille du Président de la République ou autres Grandes personnalités du monde? La réponse est bien évidement non.

Loin de densifier la haine ou la perversion de la jeunesse, Sa Majesté mène des activités politiques, sociales qui le mènent successivement à nourrir de milliers de familles, à aider de nombreux jeunes à faire de solides études, à soutenir le pays à asseoir l’import-substitution via la culture du riz, du sorgho,des ignames et l’élevage de bétail avec pour très bientôt un centre de transhumance international.

Bref, la nature ne nous mettra jamais au même standing et au même moment , à chacun son tour commentait un jour Joseph Le, le Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.

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