Le sensationnel et le vicieux sont semble t’il devenus les rouages d’une société camerounaise en manque de buzz; et le dernier épisode en date constitue une grimpée énorme d’adrénaline lorsqu’on rapproche Franck Emmanuel Biya à une affaire d’Etats notamment l’affaire Savannah Energy, une affaire pour laquelle le concerné a livré son droit de réponse.
Proche ou assimilé, les hautes sphères de l’Etat n’ont jamais été facile à assumer, pire lorsqu’on se prénomme Franck Emmanuel Biya, un patronyme qui colle fièrement à celui du Président de la République dont le compatriote mentionné est le fils.
Face à une énième cabale, le fils aîné du Chef de l’État a bien voulu livrer sa version des faits. N’attendez pas néanmoins que l’on vous la livra mots pour mots mais cela doit avoir la notoriété d’être su.
Franck Emmanuel Biya, ne serai ni de près ni de loin lié à cette affaire qui a mis en branle il y’a peu la diplomatie camerounaise face à l’Etat frère et ami du Tchad. Alors que certains lecteurs de boule de cristal prête au fils du Président de la République d’être un actionnaire et membre du conseil d’administration de la société Savannah Energy, le concerné réajuste le tir, que neni.
Des propos, Franck Emmanuel Biya ne s’y reconnaît pas d’ailleurs ses différents voyages n’en ont rien à voir. En effet, le pétrolier n’est pas l’affaire du concerné, c’est surtout dans le secteur de l’exploitation forestière qu’il excelle depuis l’arrêt de ses études.
Dans sa casquette d’homme d’affaire, le contenu de la boule de cristal révélé aux tiers peu satisfaits du quotidien démontrait la présence de Franck Emmanuel Biya en déplacement dans ce pays frère. Bien que reconnaissant ses nombreux voyages hors de nos frontières notamment au Tchad, au Togo, au Gabon, le fils du Président de la République rapporte que, ces voyages s’inscrivent dans l’agenda de la gestion de ses affaires personnelles, car au delà de donner de la visibilité à celles-ci, c’est également le lieu de créer un pôle de renforcement de ses liens d’amitié avec les fils des autres chefs d’États.
Face à la montée exponentielle des dérives verbales qu’il subit, Franck Emmanuel Biya a entrepris de rappeler à l’ordre tous ceux pour qui la loi n’est plus règlementaire. À cet effet, tous les fanfarons anesthésiés par la diffamation seront désormais poursuivis devant les juridictions compétentes pour non seulement le motif de diffamation de nom mais également pour incitation à la déstabilisation de l’État du Cameroun, pays qui lui est si cher.
En gros, cette mise au point de Franck Emmanuel Biya a la primauté de rappeler que, primo, il est un citoyen camerounais donc il peut au même titre que tous les citoyens aspirer à des ambitions professionnelles et politiques, la loi camerounaise en la matière n’interdissant pas cela.
Secundo, être le fils du Président de la République n’a jamais été un canal pour lui d’aller discuter des affaires d’Etats car dit t’il, il n’a jamais été mandaté par le Président de la République Paul Biya par ailleurs son père géniteur ,ni par un responsable de la société Savannah Energy pour aller au Tchad discuter des affaires de pétrole.
Au demeurant, être né sous la cape d’un parent qui au gré des services toujours rendus à la Nation est devenu Président de la République n’est pas aussi évident à assumer, surtout si l’on s’appelle Franck Emmanuel Biya sous nos cieux.
Martial OBIONA
