En visite d’évaluation des chantiers de la voirie urbaine le 22 février 2023 dans la ville de Ngaoundéré, dans le cadre de l’exécution des projets du programme de développement des villes inclusives et résilientes (PDVIR) du ministère de l’habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès dit toute sa détermination à achever ces travaux malgré la persistance de quelques contraintes.
« Ne regardez pas trop mes attitudes un peu sévères et rigoureuses, je suis quelqu’un qui aime la perfection. Bien que la perfection n’existe pas dans ce monde. Mais, il faut toujours être très exigeant pour aller vers cette perfection recherchée.
De manière globale je peux dire que je suis très satisfaite de ce que j’ai vu sur le terrain aujourd’hui à Ngaoundéré.
Au niveau de la voirie structurante de Ngaoundéré voulue par le Président de la République, pour inscrire aussi Ngaoundéré dans la modernité, je peux vous dire que j’ai été très heureuse de voir que ce projet du PDVIR va effectivement accroitre la capacité de gestion urbaine, des communautés urbaines et des communes d’arrondissements de notre pays. Mais surtout, ce projet va relier les quartiers précaires, sous structurés, avec le reste de la ville de Ngaoundéré, ne laissant ainsi personne de côté. C’est ça l’agenda 2030. Le Chef de L’État a voulu donc accélérer le développement de Ngaoundéré, accélérer également ce vivre ensemble qui lui ai si cher, à travers ce grand et beau projet PDVIR. Que les jeunes de Ngaoundéré y soient formés ; puisque la plupart des travaux se font en imo, c’est dire qu’à la fin du projet en 2024 en mois de Mars, les Maires pourront dupliquer en étant sûr que les jeunes de l’Adamoua ont été formés sur le Chantier. De ce côté là je peux dire que je suis très heureuse de ce que j’ai vu. Félicitations à tous ces acteurs qui oeuvrent pour ces bons résultats.
Au niveau des projets du budget d’investissement public (BIP), j’ai observé et j’ai tiré des conclusions. Et on sait ce qui arrive souvent quand je dis que j’ai tiré des conclusions.
Au niveau des logements sociaux, je suis très très heureuse, parcequ’il y’a quelques temps encore, on était à 30% voir 50% de taux d’occupation. Alors que le chef de l’Etat a lancé ces programmes de construction de logements sociaux dans les capitales régionales, en dehors de Douala et Yaoundé, qui ont eu beaucoup plus de logements, afin que les fonctionnaires qui viennent travailler dans ces capitales régionales soient logés décemment, pour que les citoyens ordinaires qui vivent dans ces capitales régionales aient également accès à des logements décents et abordables. Il faut dire que malgré le code de l’habitat, il y’a encore des problèmes culturels sur l’appropriation de la notion de copropriété. Et je pense que j’ai prescrit à la SIC de faire un séminaire autours de la compréhension de ce concept. Lorsque vous accédez à un logement en location ou en achat, vous signez un document. Il faut lire ce contrat, il faut le comprendre et chacun doit délivrer le service attenduv; c’est à dire que les co-locataires ont leur rôle à jouer, ils ont leur part de partition à jouer pour que ce beau cadre offert aux citoyens de la ville de Ngaoundéré soit ce qu’on attend véritablement, qu’il soit ce que le Chef de L’État a souhaité. Donc j’ai prescrit à la SIC de préparer un séminaire pour expliquer l’avantage de se mettre ensemble pour entretenir ces espaces, de se mettre ensemble pour la sécurité, de se mettre ensemble pour des investissements connexes autours des activités ludiques pour les enfants qui habitent ici. Dieu merci il y’a une école qui fonctionne bien. Le Chef de L’État a pensé à tout, afin que ceux qui habitent ici n’aient rien à envier à ceux de Douala, de Yaoundé ou de Paris. Donc je pense que très rapidement, il est urgent que les co-propriétaires sachent ce qu’on attend d’eux.
Et enfin, jeudi, le 23 février, nous allons avoir un moment très fort. Un moment très fort parce que nous avons un ensemble de textes sur l’urbanisme à expliquer. Le changement climatique est une réalité aujourd’hui, mais il est exacerbé du fait de l’occupation anarchique de nos territoires, du fait aussi de la délivrance des permis de bâtir sans tenir compte des règles d’urbanisme. Donc nous avons, en marge de la journée mondiale de l’habitat (JMH), en octobre 2022, sorti une déclaration baptisée la déclaration de Bertoua, qui vise à accompagner les Maires, à accompagner le Chef de L’État, avec les gros investissements qu’on voit dans l’ensemble des villes aujourd’hui avec la décentralisation qui est effectivement en marche, à aller vers des villes planifiées, des villes bien organisées, des villes où les constructions favorisent la lutte contre les changements climatiques. Non pas des villes où les constructions anarchiques encouragent, favorisent ces changements climatiques. Donc nous avons deux jours pleins ici à Ngaoundéré. Mais je peux dire que le projet PDVIR avance bien et les logements sont occupés à 100% actuellement. C’était le rêve, la volonté du chef de l’Etat, c’était mon rêve et donc je suis très heureuse de ce que j’ai vu. Un seul mot, continuons.