Partenariat – Le Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale et le Syndicat des Industriels de Transformation du Cameroun paraphe la Convention Nationale Collective des Industries de Transformation

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Grégoire Owona, Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale et Samuel Kondo, Président du syndicat des Industriels du Cameroun et les autres centrales syndicales ont signés la dite convention le 06 janvier 2023 ; objectif visé l’amélioration du statut juridique des travailleurs dudit secteur.

Au regard de la léthargie qui a gouverné les six (06) dernières années, il est question désormais de rétablir la cohésion sociale à travers ce nouveau cadre qui définit des règles nouvelles de Droit du Travail c’est-à-dire contrats, congés, salaires… tout en définissant leurs champs d’application professionnel et leur territorialité. Par ailleurs, cette Convention a pour vocation de déterminer le statut juridique des travailleurs du secteur des industries tout en régissant la relation entre l’employeur et le salarié selon le Code du Travail Ce nouveau statut juridique revêt un aspect particulier que le Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale à bien voulu signifier en indiquant, « La présente Convention Collective, est en effet l’aboutissement d’un processus mené avec méthode et rigueur, dans le cadre de la Commission Mixte Paritaire mise sur pied par le Gouvernement », car le secteur privé en occurrence le secteur des industries joue un rôle déterminant dans la mise en œuvre des politiques de développement.

Si la commission dirigée conjointement par Angeline Sankep, cadre au Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale par ailleurs Directrice des Relations Professionnelles et les formations syndicales autour des Jean Bosco Kitchabo, Charles Nicheu Walla reconnaissent que les débats n’ont été faciles, il apparait néanmoins que les lignes ont bougées.

En somme, le nouveau statut juridique a apporté de nombreuses améliorations à travers : des précisions apportées sur la procédure de démission du travailleur d’un syndicat et d’information de l’employeur ; la formalisation des modalités de reversement par l’employeur des cotisations sociales ; l’internalisation des dispositions fixant les modalités de délivrance de l’attestation de carence de main d’œuvre nationale dans les projets d’investissements publics privés pour ce qui du travailleur étranger ; l’instauration du Code d’Ethique et des Valeurs opposables aux travailleurs ; le relèvement des taux applicables au calcul de l’indemnité de licenciement et la revalorisation de la grille salariale à hauteur de 5.5% pour les catégories I à VI, 3.5% pour les catégories VII à IX et 2% pour les cadres de catégories X à XII.

Reconnaissant les efforts entrepris de part et d’autres, Grégoire Owona, a fait remarquer que, « Il s’agit pour chacune des parties de tenir ses engagements de sorte que le cadre juridique ainsi consolidé permette effectivement aux personnels de travailler sereinement, d’être plus productif pour une entreprisse davantage performante. », des propos qui réitère à suffisance l’engagement du Gouvernement à apporter l’encadrement nécessaire pour toutes actions ayant trait au progrès social et à la prospérité économique, des slogans très chers au Président de la République

Martial OBIONA

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