Dénommé, « Réduire les besoins humanitaires dans l’Extrême Nord du Cameroun en renforçant la préparation des acteurs, multi-niveaux face aux chocs climatiques », le projet qui va durer 24 mois a été lancé le 19 Septembre 2024 à Maroua.
Financé par le service de la Commission européenne à la protection civile et aux opérations d’aide humanitaire (DG ECHO) à hauteur de 3.290.161 dollar, soit environ 1 milliard 900 millions de FCFA.
Le projet qui sera mis en œuvre par la FAO entend réduire la vulnérabilité aux chocs récurrents des communautés rurales en particulier les femmes et les filles, les jeunes et les personnes vivant avec un handicap par le renforcement de leur niveau de préparation et d’anticipation dans la dignité et la protection à l’Extrême-Nord Cameroun; protéger les ménages ruraux à risque, leurs moyens de subsistance et leur sécurité alimentaire dans la région de l’Extrême Nord, en renforçant la capacité d’identification et de gestion des risques de catastrophes, de conflits, de santé (sexuelle et reproductive) et de violence sexiste, et en améliorant la gouvernance et la coordination multi niveaux des mécanismes fondés sur des prévisions robustes.
Mis conjointement en œuvre avec la participation de l’Organisation des Nations Unies pour la Population (UNFPA) ; Action Contre La Faim (ACF) et en étroite collaboration avec le Gouvernement du Cameroun. « Les actions de ce projet consistent à la réalisation d’analyse et d’évaluation spécifiques sur l’alerte précoce/actions anticipatoires au niveau communautaire, local et central pour une meilleure appropriation du dispositif d’anticipation aux risques de catastrophe naturelle », a indiqué Gérald Tchatchoua, Chargé du programme FAO Cameroun.
Dans le détail, outre les femmes, enfants, personnes avec handicap, personnes âgées qui sont des catégories exposées aux risques ; le projet mettra aussi en exergue le renforcement des capacités institutionnelles. Précisons, qu’en dehors de la FAO, d’autres partenaires vont apporter leur touche à la mise en œuvre du projet. Il s’agit notamment de l’UNFPA, l’Observatoire National sur les Changements Climatiques (ONACC), la Direction de la Protection civile (DPC), les services du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (PNVRSA), des Directions Régionales des Ministère de la santé et du Ministère de la Promotion de la femme et de la famille ainsi que plusieurs organisations humanitaires nationales et internationales.
Pour rappel, l’Union Européenne à travers sa branche humanitaire ECHO est bien mobilisée pour alléger les souffrances des populations actuellement frappées par les inondations dans la région de l’Extrême-Nord. D’ores et déjà, une enveloppe de 500 millions de Fcfa a été mobilisée pour répondre aux besoins les plus urgents dans le Logone & Chari et dans le Mayo Danay. Cette somme vient s’ajouter aux 13 milliards 800 milles FCFA déjà alloués par l’UE pour répondre aux crises humanitaires au Cameroun en 2024.
Globalement, La FAO, comme les autres agences du Système des Nations Unies, a toujours bénéficié d’une attention toute particulière des autorités camerounaises. Une attention qui a toujours permis d’être aux côtés de l’État du Cameroun de façon visible dans bien de situations d’urgence ou non.
