En effet à fin septembre 2022, le Budget d’investissement public (BIP) est en hausse de 5,20 points, par rapport à la même période l’année dernière où il était de 50,90%.
L’on en sait plus sur l’exécution physico-financière du Budget d’investissement public (BIP) pour l’exercice 2022. Ainsi au 30 septembre de l’année en cours, le registre des engagements affichent 785,77 milliards de Fcfa, soit 54,41%, contre 52,88% en glissement annuel ; le registre de la ‘‘liquidation’’ lui se chiffre à 768,71 milliards de Fcfa soit 53,23%, contre 49,50% à la même période l’année dernière. Les chiffres du registre de l’ordonnancement quant-à eux indiquent 720,10 milliards de Fcfa, soit 49,86%, contre 48,78% l’année dernière. Un ensemble qui permet de situer le l’exécution physico-financière du BIP 2022, à un taux de 56,10%, contre 50,90% à la même période en 2021, soit une hausse de 5,20 points. Toutes ces données compilées portent à 56,10% le taux d’exécution physico-financière du BIP, contre 50,90% à la même période en septembre 2021, soit une hausse de 5,20 points.
Un taux d’exécution légèrement à la hausse mais qui a été confronté à plusieurs difficultés et un retard dans son démarrage. « L’exécution du budget d’investissement a connu un léger retard par rapport à l’année dernière, du fait de certains aléas. Il faut signaler qu’en ce qui concerne les difficultés, en ce dehors de celles que nous avons enregistrées lors des autres sessions, il faut ajouter la mise en place d’une nouvelle nomenclature budgétaire qui a ralenti le sortie du budget d’investissement public », a confié l’Honorable Rosette Moutymbo Ayayi, présidente du Comité de national de suivi de l’exécution physico-financière de l’investissement public. A celles-ci l’on peut ajouter entre autres : les lenteurs dans l’exécution de certains projets à financement conjoint, en raison du retard dans les paiements des fonds de contrepartie ; l’abandon des chantiers du fait du non-paiement des décomptes et des capacités insuffisantes des co-contractants ; le non-respect des plans de passation des marchés publics ; la crise sécuritaire dans certaines régions du pays qui induit le faible engouement de certains prestataires à soumissionner à la commande publique dans ces zones la….
À deux mois de la fin de l’année, il est donc question de mettre les bouchées doubles pour atteindre l’objectif de 100%. Pour se faire, le Comité national de suivi de l’exécution physico-financière envisage de miser sur la digitalisation. « Nous croyons toutefois que pour les deux mois à venir, ce retard sera rattrapé (…) des membres du Comité ont suggéré la digitalisation des opérations de passation des marchés publics, pour qu’on puisse rattraper un certain nombre de retard…», ajoute Rosette Moutymbo Ayayi.
Rappelons que pour l’exercice 2022, avec l’adoption de la loi rectificative du 14 juillet 2022, le Budget d’investissement public s’élève à 1444, 17 milliards de Fcfa, soit 664,37 milliards en ressources internes.
Ecomatin