Dédiée à la fourniture en énergie électrique dans le septentrion et par extension le Tchad voisin, ce projet prend déjà ses marques avec la signature le 17 juillet 2024 à Yaoundé, d’un contrat en vue de la réalisation des études de faisabilité.
À la manœuvre du processus, Théodore Nsangou, directeur général de Electricity Development Corporation (EDC) et le cabinet français ISL. Bien que le montant de l’opération n’ait pas été avancé, l’on apprend de sources que les études techniques, environnementales, sociales et financières devraient être bouclées fin 2024, tandis que les travaux de terrain sont projetés courant 2025 assurent les responsables de l’entreprise publique de patrimoine du secteur de l’électricité au Cameroun.
Perçu comme une initiative innovante, à EDC on explique que, le nouveau barrage sera couplé au solaire flottant au-dessus de la retenue déjà existant, et viendra augmenter l’offre énergétique sur l’étendue du territoire national, avec pour cibles phares les régions septentrionales du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua. De plus, le futur barrage jouera un rôle majeur dans l’interconnexion des réseaux Nord et Sud du pays tout en impactant sur une éventuelle exportation de l’électricité vers le Tchad voisin.
Alors que l’on observe un foisonnement de projets électriques, la centrale projetée au pied du barrage-réservoir de Mbakaou devrait selon EDC, permettre de juguler définitivement les difficultés liées à l’approvisionnement en énergie électrique que rencontrent les populations des trois régions septentrionales du pays assure EDC. Outre le fait de pallier les difficultés en approvisionnement électrique; les 250 à 300 MW générés par la centrale de Mbakaou apparaissent comme une solution idoine pour garantir la stabilité de l’offre d’électricité dans le septentrion camerounais. Solution nichée par à une énergie propre à la consommation multiforme et moins coûteuse.
Globalement, et au-delà de multiples attentes, la centrale hydroélectrique projeté à Mbakaou vient ainsi rejoindre la liste non exhaustive des projets énergétiques en cours de réalisation ou d’étude. Nachtigal (420 MW), Kikot (500 MW), Grand Eweng (plus 800 MW… Et Etc. Des projets dont l’objectif phare est de doter le Cameroun de 5 000 MW de capacités à l’horizon 2030 afin que les disparités observées entre les zones urbaines et rurales soient désormais aux oubliettes.