Le 5 juillet 2024, le groupe éponyme a annoncé son intention d’investir plus d’1 milliard de Fcfa pour acquérir ces permis miniers qui rentrent en droite ligne de sa stratégie d’expansion à l’international.
Selon Robert Boston, le PDG de Peak Minerals, ces projets permettent à Peak de potentiellement faire des découvertes substantielles, en tirant parti des travaux d’exploration historiques et des données déjà disponibles sur les projets. Dans le détail, l’on apprend que le groupe australien a signé des contrats dits contraignants pour capter jusqu’à 80% d’intérêts dans trois entités distinctes qui contrôlent un total de 24 permis d’exploration minière d’une superficie de 11 200 km².
À une époque où des minéraux tels que l’uranium et le titane se révèlent être en déficit structurel à long terme, le groupe indique que les accords signés portent sur l’acquisition de plusieurs projets miniers. Avec African Future Minerals Pty Ltd (AFM) et Rafia Mining Pty Ltd,le groupe a signé un accord sur le projet d’uranium en cours d’estimation de Kitongo et Lolo qui regroupent 6 permis d’exploration sur une surface de 2 400 km2. Des gisements repérés dans la région de l’Adamaoua et dont les premiers résultats de forage ont révélé la présence de minerais à haute teneur assure l’australien Peak Minerals.
Alors que le groupe australien prévoit de mobiliser sous peu la somme de 1,7 millions de dollars US soit environ 1,11 milliards de FCFA via un placement auprès d’investisseurs stratégiques et par le biais d’une émission de droits non renonçables aux actionnaires éligibles existants. Il a également conclu des accords avec la société Minta Ressources afin d’acquérir 18 permis d’exploration minière couvrant une superficie d’environ 8800 km2. D’ailleurs, les premiers travaux de recherche ont conduit à l’identification de vastes zones de rutile, de zircon, monazite et de terres rares à haute teneur. Bien que le processus d’acquisition soit en cours de finalisation, l’australien Peak Minerals projette d’entreprendre des travaux d’exploration préliminaires sur les différents sites et de procéder à d’autres vérifications préalables notamment la compilation et l’analyse de toutes les données historiques disponibles.
Globalement, la junior minière australienne Peak Minerals entend jouer un rôle majeur dans le secteur minier camerounais, lui qui est déjà détenteur de 4 permis d’exploration en Australie. Parmi ces permis miniers, l’on note 6 projets individuels dans le Sud de Kimberley et axés sur la minéralisation magmatique de sulfure de cuivre nickel ; le projet Carson dédié au potentiel de cuivre dans les sédiments avec une extension de plus de 250 kilomètres ; le projet d’alumine de haute pureté (HPA) de Yendon à Victoria et enfin les projets roches vertes (sulfures magmatiques) et oreilles (ciblage du cuivre hébergé dans les sédiments) situé en Australie occidentale.
