Alors que lesdits secteurs économiques sont des sujets tabous dans le microcosme médiatique, Joseph Emmanuel Ba’ana, Président dudit réseau est dans la logique de briser le mythe du silence afin que les camerounais soient mieux informer sur les différents sujets. C’était au cours d’un atelier tenu le 1er juin 2024 à Yaoundé.
Comme ledit plusieurs, là où il y a l’argent on ne veut pas le bruit car l’argent n’aime pas le bruit. C’est dicton généralement utilisé par ceux-là qui exercent les domaines de l’énergie, mines et plus particulièrement les hydrocarbures. Il a y de cela quelques mois, le Cameroun a fait face à une pénurie de carburant qui a plombé plusieurs activités économiques du pays. Allant dans tous les sens, chacun interprétait les raisins de cette carence à sa manière. Les médias quant à eux étant ceux-là qui sont en posture d’édifier les populations étaient sans informations fiables. Plusieurs journalistes se plaignait du fait que les entreprises en charge de gérer le secteur des hydrocarbures étaient muettes. Cette état de chose a permis une désinformation et la circulation des fakenews.
C’est dans ce contexte que Joseph Emmanuel Ba’ana, a mis sur pied le Réseau des Communicants du secteur de l’Energie, des Mines et des Hydrocarbures dont un atelier de prise de contact et formation où les Hommes de médias étaient présent. « L’accès à l’information qui relève de ces secteurs est parfois difficile y compris pour nous qui travaillons à l’intérieur. C’est la raison pour laquelle il est absolument nécessaire pour les journalistes de s’organiser en regroupement comme celui-ci parce que certains décideurs relevant de ce secteur sont parfois un peu frileux quand ils ont en face d’eux des journalistes. Ils sont frileux parce qu’ils estiment que le traitement fait par les journalistes n’est pas approfondi, et je les rétorque souvent en disant si du traitement de l’information n’est pas approfondi c’est parce que vous fermez. », souligne Joseph Emmanuel Ba’ana, Réseau des Communicants du secteur de l’Energie, des Mines et des Hydrocarbures, président du réseau.
« A travers ma présentation, j’ai renforcé leurs connaissances sur la chaîne de valeur en aval et en amont de ce produit. Alors que l’aval se concentre sur la manière dont se produit entre dans notre pays, le stockage, en passant par les stations-service et jusqu’au consommateur final, l’amont concerne la prospection du pétrole brut, la recherche, l’exploration et le raffinage », « car bien qu’ils soient chargés d’informer le public sur ce secteur, la plupart d’entre eux ne savent pas comment il fonctionne », Malloum Bra, Sénateur et ex Haut cadre de la SCDP.
Ce nouveau réseau mis sur pied viendra démystifier et débloquer la rétention d’informations sur les secteurs des hydrocarbures énergie et mines pour une symbiose entre les société et la partie dirigeante du pays.