A travers l’innovation à la propriété intellectuelle, l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) se mettent ensemble pour accompagner tout en encourageant l’ingénierie féminine, pour 2024-2026.
Réduire les inégalités de genre et accroitre l’autonomisation économique des femmes ; Accroitre la contribution des femmes à l’innovation ; Fournir aux femmes des outils de propriété intellectuelle pour produire et commercialiser des produits de qualité ; Mettre en valeur le dynamisme de la femme africaine dans l’agrobusiness et rendre leurs entreprises plus compétitive, c’est ainsi le cap fixé par ces deux entités internationales pour l’horizon 2024-2026. Dans une situation où plus de 51% des femmes vivent sous seuil de la pauvreté et que 4 sur 5 parmi elles sont dans un contexte du sous-emploi, et qu’en plus de cela 1 sur 3 parmi ses femmes qui atteignent le niveau supérieur sont très peu admises dans les filières technologiques. Or, l’ingénierie ne dépend pas du sexe car les femmes forment plus de 60% de la mains d’œuvre dans le secteur de transformation et de production en Afrique. Vu ces faits probant, l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) se sont accordé afin d’y remédier.
Au cours du Salon des entreprises Promote, le 02 février 2024, des étudiantes de l’Ecole Nationale Supérieur Polytechnique de Yaoundé sont venu démontrer leurs savoir-faire en terme d’ingénierie. « L’UNFPA travaille sur le bien-être des populations en général et de la gente féminine en particulier. L’OAPI en tant qu’office de propriété industrielle, met à la disposition des populations, tout ce qu’il y a pour créer de la valeur ajoutée, qui contribue au bien-être de la population dans son ensemble. De façon concrète, vous avez vu les démonstrations faites par les jeunes filles de l’école polytechnique de Yaoundé. Il s’agit d’apporter le savoir-faire de ces jeunes gens, aux populations, notamment en termes de production d’énergie, de transformation de matière agricole. Nous sommes un organe de certification, nous sommes à même d’apprécier et de dire qu’une solution est importante au grand nombre par un brevet d’invention. C’est l’OAPI qui certifie qu’un produit a une valeur commerciale. Imaginez que les braves dames qui font dans le commerce font une marque de produit, je pense que nous serons les premiers à courir derrière ces produits. La population féminine constitue en moyenne 50 à 51% de notre population. Pour des raisons d’ordre historique n’est pas toujours celle qui est la plus favorisée. Un des enjeux c’est la scolarisation de la jeune fille, pour pouvoir apporter des solutions question de répondre aux besoins des autres. », Denis Bohoussou, Directeur Général, OAPI.