Au moment où les festivités de la journée internationale de la femme battent le plein, la Conac et le Minproff entendent mutualiser leurs efforts à travers la signature d’un partenariat dont les contours ont été livrés le 04 Mars 2024 à Yaoundé.
Conseillère de l’ombre et acteur indispensable dans l’éducation de la société et même de la famille; le partenariat signé entre Rev Dr Dieudonné Massi Gams, Président de la Commission Nationale Anti-corruption et Marie Thérèse Abena Ondoa, Ministre de la promotion de la femme et de la famille revêt un caractère particulier au regard non seulement du rôle à jouer par la femme mais aussi, soumet les deux entités signataires à des responsabilités précises.
Pour ce qui est des responsabilités du Minproff, il est question de maintenir les principes de la lutte anti corruption dans toutes leurs activités, encourager les réseaux de femmes à inclure la composante anti-corruption dans leurs activités, promouvoir l’éthique et l’intégrité dans les sous-secteurs femme et famille, informer la conac de toutes les initiatives prises dans ces sous-secteurs au nom de la lutte contre la corruption. Organisme indépendant aux rôles spécifiques, il s’agira pour la Commission Nationale Anti-corruption de renforcer les capacités des membres des associations traitant des questions relatives à la femme et à la famille, fournir du matériel de sensibilisation aux associations, proposer des mesures susceptibles de prévenir ou de réguler la corruption auprès des femmes et de la famille, puis informer régulièrement le Minproff des actions de lutte contre la corruption menées dans ce secteur.
Bien que la durée de ce partenariat n’ait pas été indiquée, les différentes parties se réjouissent déjà de cette grande avancée ; « Ceci est un signe très important… Les femmes étant les plus importantes en nombre dans notre pays selon les dernières statistiques, la signature de cette convention avec le Minproff est un moyen de consolider efficacement la lutte contre la corruption, car lutter contre la corruption n’est pas seulement la répression ou la sensibilisation mais il y’a aussi l’éducation et la femme joue un grand rôle dans ce cadre là » a commenté Rev Dr Dieudonné Massi Gams, Président de la Commission Nationale Anti-corruption.