Dès le mois de juin 2024, le secteur du transport aérien connaitra une hausse dans la zone Cemac. Ceci est une nouvelle taxe qui été décidé au cours du conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale.
La nouvelle taxe qui s’appliquera sera de l’ordre de 1200 Fcfa par billet d’avion et 2200 Fcfa pour les vols extracommunautaires. Cette redevance ne sera appliquée qu’aux autres pays outre de ceux de la Cemac (le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad). Selon les experts et les commissaires de la Cemac, cette nouvelle taxe communautaire va permettre à la Commission de la Cemac ainsi qu’à l’Agence de supervision de la sécurité aérienne en Afrique centrale (ASSA-AC), de combler le déficit de financements auxquelles ces deux institutions font face.
Alors que le taux d’inflation dans la sous-région a connu une hausse ces derniers temps, les officielles de la Cemac indiquent avoir pris des dispositions pour maintenir ce taux. L’Agence de supervision de la sécurité aérienne en Afrique centrale (ASSA-AC) qui sera le premier bénéficiaire va structurer ces ressources avec des règlements et bon suivis.
Cet état de choses va permettre à ce qu’il ait plus de discipline et de rigueur au sein des aéroports de la sous-région, car selon quelques indications, le Cameroun avec un trafic de 1,4 million de passagers en 2022, cette redevance pourra produire plus de 3000 milliards Fcfa. Aussi, concernant les autres pays, le Congo avec une moyenne de 900 mille à plus d’un million de passagers transportés depuis 2016 pourrait générés plus de 2 milliards Fcfa, le Gabon avec plus de 450 000 passagers transportés en 2021 pourrait engendrer 941 millions de Fcfa pour ne citer que ces pays.
