C’est l’une des assurances faites aux opérateurs économiques par Gaston Eloundou Essomba, Ministre de l’Eau et de l’Energie le 15 Février 2024 à Douala, ceci au cours d’une concertation avec les acteurs du secteur industriel.
Si la question liée à la fourniture en énergie électrique fait jaser, la faute à des coupures intempestives très souvent observés, le Minee a assuré «… Qu’avec le retour espéré des pluies d’ici la première quinzaine du mois de mars dans le bassin du Ntem et la mise en service imminente du 1er groupe du barrage de Nachtigal d’une capacité de 60 MW, nous observerons un retour progressif à la normale dans le RIS.»
Reconnaissant les affres créés par l’absence permanente d’énergie électrique auprès des industries (baisse de productivité) et même des ménages, Gaston Eloundou Essomba a exprimé sa profonde gratitude et sa reconnaissance pour les sacrifices consentis pendant la période difficile par les populations en général et par les capitaines de l’industrie en particulier; ceci malgré les efforts sans cesse déployés par le Gouvernement.
Bien que le parc de production d’électricité actuel soit constitué de 62% de l’hydroélectricité, 14% du thermique au gaz, 22 % du thermique au fioul et 2% du solaire; pour une capacité de production installée et estimée à 1534 MW dont 1359 MW dans le Réseau Interconnecté Sud (RIS) pour une disponibilité d’environ 1200 MW, cela s’avère insuffisant.
Alors que la situation devrait progressivement revenir à la normale courant mars, plusieurs actions sont déjà en cours d’implémentation singulièrement la mise à disposition de la pleine production de l’ensemble des capacités installées des centrales thermiques; les rationnements de l’énergie électrique en évitant au maximum les ménages et les zones sensibles; l’optimisation de la production des autres centrales hydroélectriques ; la mise à contribution des industriels pour réduire la profondeur des délestages aux ménages.
En sommes, les industriels et les ménages restent attentifs à un retour à la normale car, « l’énergie se situe au cœur de tout processus de développement. Sans elle, il ne peut y avoir d’industrie, ni de transformation de matières premières et donc pas d’économie moderne » rappelait le Chef de l’État, Paul Biya le 31 Décembre lors de son adresse à la Nation.