Coopération Cameroun/AFD – Près de 190 milliards de FCFA d’investissements en 16 ans

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Accompagner des projets de développement, c’est la noble mission que s’est donnée l’agence française de développement, une initiative qui à date aura permis de soutenir les pouvoirs publics dans leur vœu de financer les projets jeunes orienté vers le développement des chaînes de valeur agro-pastorales.

Alors que l’entrepreneuriat jeune constitue l’un des axes stratégiques majeurs de l’intervention de l’Agence Française de Développement en Afrique; 189,1 milliards de Fcfa c’est le montant cumulé des financements de l’agence dans le cadre de l’appui aux initiatives d’ entrepreneuriat agricole contenu dans les programmes PCP-ACEFA PCP-AFOP tel que soutient les données dévoilées dans le cadre de la tournée internationale du Directeur Afrique du groupe AFD, Christian Yoka de passage au Cameroun le 07 février 2024.

Au sujet du programme PCP-AFOP, l’Agence française de développement a investi au total (86,9 millions €) l’équivalent de 56,9 milliards de Fcfa soit 53,7 milliards de Fcfa en subvention et 3,2 milliards de Fcfa en prêt.

Destiné à soutenir le Cameroun dans l’accompagnement des projets jeunes; ces fonds ont été alloués de manière progressive tel que présenté par le tableau bilan de l’AFD: phase 1, 7,8 milliards de Fcfa entre 2008-2012 ; phase 2 entre 2012-2016, 19,6 milliards de Fcfa puis 26,2 milliards de Fcfa pour la phase 3 qui a débuté en 2017 et dont l’achèvement est prévu pour 2025. Quant aux résultats perceptibles à ce jour, ce sont 22 000 jeunes qui ont été formés dont 5 000 déjà accompagnés dans l’intégration de pratiques durables qui visent la satisfaction des besoins alimentaires et la durabilité des systèmes de production.

À propos du programme PCP-ACEFA, le partenaire français a déjà alloué une enveloppe de 132,1 milliards de Fcfa ( environ 198,6 millions €) soit 114,4 milliards de Fcfa à titre de subvention et 17,7 milliards de Fcfa en prêt. Cette allocution s’est également faite en trois phases à savoir 14,1 milliards de Fcfa entre 2008 et 2012 phase 1; 36,7 milliards de Fcfa) pour la phase 2 entre 2012 et 2016 et 62,2 milliards de Fcfa pour la phase 3 lancée depuis 2017 et qui devrait s’achever courant ou fin 2024.

Pour ce qui est des résultats obtenus jusqu’ici, Christian Yoka souligne que, «… l’accompagnement réalisé par ce programme, à travers un dispositif de conseil technico-économique et de gestion aux exploitations familiales agricoles, a permis de toucher sur l’ensemble du territoire 260 000 exploitations et d’appuyer 8 000 projets d’investissement productif.». En effet, la partie française salue les résultats déjà visibles et précise que, « les données d’impact montrent que 1 franc déployé dans l’investissement productif génère un produit brut d’environ 2,5 francs. C’est une création de richesses réintégrée dans le tissu économique local. »

Pour rappel, les financements auprès de l’AFD se font sous forme de « prêts d’honneur » c’est-à-dire des outils pertinents pour développer les petites entreprises en Afrique et au Cameroun en particulier. Ils visent à promouvoir l’inclusion économique en adoptant une approche basée sur la confiance et l’honneur de l’emprunteur. Ils permettent de réunir au sein d’une association des éléments tels que l’accompagnement, le mentorat et le suivi par des experts, l’objectif étant de proposer des prêts à taux zéro à des jeunes entrepreneurs.

Globalement, les investissements PCP-ACEFA et PCP-AFOP se portent bien au Cameroun, L’agence française de développement précise même que ces programmes visent à pérenniser le dispositif de développement du cadre réglementaire à travers le maintien du socle de compétences par la mise en place d’outils de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, développement d’institutions pérennes au sein des ministères de tutelles et dans les territoires, en lien avec les transferts de compétences aux Collectivités territoriales décentralisées (CTD).

A cela s’ajoute le développement des bassins de production dans les territoires qui peuvent être suivis par les centres de formation, le développement de mécanismes alternatifs de financement en s’appuyant sur des initiatives promues dans le cadre d’autres programmes.

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