Une signature de convention a eu lieu le 08 février 2024 à Oran entre la chambre d’agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts du Cameroun et la Chambre Algérienne de la pêche et l’aquaculture.
Le secteur des pêches et de l’aquaculture reste se pratique encore de manière artisanale au Cameroun. Alors que le Président prescrit l’import-substitution pour le Cameroun, ledit secteur n’est point en reste car il participe d’une manière considérable au Produit Intérieur Brut du Cameroun. Cette union entre les deux chambres a pour optique le partage sur les plans techniques et commerciaux ainsi que les expériences et les expertises. Alors que l’Algérie brille par des chiffres élogieux avec des techniques et de la technologie de pointe, cette convention viendra booster le secteur de la pêche et de l’aquaculture.
Entrant dans la logique de Paul Biya, Martin Paul Mindjos, Président de la Chambre d’agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts du Cameroun a entrepris une coopération sud-sud. C’est ainsi que la Chambre Algérienne de la pêche et l’aquaculture etla Chambre d’agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts ont signé une convention. Le Cameroun bénéficiant d’une longue partie maritime, des dizaines et de fleuves vit encore des importations de poisson. En outre, la grande partie des activités liées autour de la pêche est pratiquée par des expatriés. Martin Paul Mindjos insistant sur la formation, les équipements, les aliments pour poisson vise à inverser cela. C’est ainsi qu’un quai de pêche sera construit à Tiko-Limbe ou encore un complexe du côté de Mouanko.
Il est important de souligner que cette convention signée entre la chambre d’agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts du Cameroun et la Chambre Algérienne de la pêche et l’aquaculture vient au moment de la 9e édition du Salon International de la Pêche et l’Aquaculture qui s’est tenu du 08 au 11 février 2024 à Oran en Algérie. Sous le theme « pour une sécurité alimentaire durable », 16 pays ont répondu présents pour environ 174 structures exposantes au centre des conventions Mohamed Ben Ahmed de Oran.16 pays d’Afrique, d’Europe d’Amérique latine et des pays arabes. Le Sipa c’était aussi des ateliers scientifiques et techniques sur plusieurs thématiques, des conférences sur la formation dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture mais aussi des rencontres organisées entre opérateurs économiques algériens et étrangers pour d’éventuelles coopérations directes.
