En hausse de 37 % par rapport à l’exercice 2022, ce chiffre a été dévoilé le 09 Février 2024 dans le cadre de la présentation des résultats financiers du groupe Société Générale pour l’année 2023.
Pour comprendre la tendance haussière du bénéfice net de cette institution bancaire internationale, le rapport cite le rôle clé de la branche boursière BoursoBank et la performance des activités bancaires des filiales basées en Afrique centrale.
D’après le récapitulatif financier, la filiale camerounaise du groupe bancaire tient le peloton de tête avec un produit net bancaire évalué à 98,4 milliards de francs CFA soit une hausse de 1,5 milliard de Fcfa par rapport aux 96,9 milliards de Fcfa de l’exercice 2022. Côté encours de crédit Société Générale Cameroun a réalisé un chiffre de 723 milliards de Fcfa en 2023 contre 663,9 milliards de Fcfa fin 2022. Pour ce qui est de l’encours moyen de dépôts constitué de dépôts des entreprises et des professionnels, SG Cameroun présente un bénéfice de 42,4 milliards de Fcfa franchissant ainsi la barre des 1 205,4 milliards de Fcfa fin 2023.
Si le leadership de la filiale camerounaise se confirme au sein de la sous-région Afrique centrale, les autres pays de la Cemac marque également des points. De Ndjamena à Malabo, les données sont en hausse. Au Tchad, le produit net bancaire affiche 21,6 milliards de Fcfa, un encours de crédits bancaires de 75,4 milliards de Fcfa et un encours de dépôts qui s’établit à plus de 162 milliards de Fcfa. Quant à Société Générale Guinée Equatoriale l’on note un produit bancaire net bancaire situé à 17 milliards de Fcfa, les s crédits emprunts sont estimés à 36 milliards de Fcfa tandis que, les dépôts collectés atteignent la somme de 229,7 milliards de Fcfa.
Malgré la hausse des taux bancaires qui a fortement impacté le groupe du côté de la France, le secteur boursier constitué de BoursoBank a réussi la valorisation valorisée de la somme de 18 milliards d’euros; un chiffre qui devrait s’améliorer en 2024 tel qu’indiqué par le Directeur Général du groupe, Slawomir Krupa.
D’ailleurs comme solutions à mettre en œuvre, le top management annonçait courant Septembre 2023, la nécessité de réduire les coûts du groupe pour un total de 1,7 milliard d’euros ( 600 millions pour le service informatique) à l’horizon 2026. Une réduction qui passera par la suppression progressive de postes de travail; soit environ 947 postes à supprimer au siège de Société générale en France singulièrement dans le service informatique, ce qui permettra de générer des économies de l’ordre de 500 millions d’euros d’ici fin 2024.
Globalement, les filiales de Société Générale au sein de la zone Cemac ont réalisé de meilleurs résultats, ce qui devrait certainement épargner ces filiales africaines de la politique de suppression de postes engagée au niveau du siège social en France.