Après avoir participé à la réunion de coordination du groupe africain de l’OMS aux premières heures de la matinée le mercredi 24 janvier 2024, le Ministre de la Santé Publique, le Dr MANAOUDA Malachie a pris part aux travaux des membres du bureau dudit Conseil qui portaient du reste, sur le Pilier 1 : Un milliard de personnes supplémentaires bénéficiant de la couverture sanitaire universelle, Dont le point 6 est la couverture santé universelle.
Ce qu’il faut retenir sur cette question précise, c’est que, le Conseil a été invité à recenser les possibilités de réorientation des systèmes de santé vers les soins de santé primaires et de promouvoir la mise en œuvre de la déclaration politique sur la couverture sanitaire universelle. Cela dans le but d’accélérer les progrès dans ce domaine.
À cet égard, les réflexions des délégués présents ont été de savoir : Comment les États Membres peuvent-ils accélérer les progrès sur la voie de la couverture sanitaire universelle, en veillant à aider en premier lieu les plus défavorisés ?
S’agissant de ce point de vue : D’améliorer le financement de la santé de manière suffisante, équitable, efficiente et durable, dans le but d’élargir la couverture de services de santé de qualité grâce à une approche fondée sur les soins de santé primaires, tout en garantissant la protection financière ? – d’optimiser et d’accroitre les investissements nationaux consacrés à l’éducation, à l’emploi et à la fidélisation des personnels de santé et d’aide à la personne ? Certains groupements de pays, par exemple les petits Etats insulaires en développement, les pays connaissant un degré élevé d’immigration/émigration des personnels de santé et d’aide à la personne et les pays connaissant des situations d’urgence complexes, et aux besoins particuliers.
En outre, deux projets de décisions ont été proposés par des États Membres au titre de ce point pour examen par le Conseil exécutif : Elaboration d’une stratégie et d’un plan d’action (mondiaux) pour les soins d’urgence, les soins critiques et les soins chirurgicaux intégrés, 2026-2035 ; Participation sociale pour la couverture sanitaire universelle, la santé et le bien-être.
Plus loin dans les points de discussion, la parole a été donnée au membre du Gouvernement camerounais au nom du groupe africain à l’effet de s’exprimer sur la lutte contre les maladies non transmissibles. Le Ministre a fait savoir que notre pays a bien pris conscience de la montée des pathologies telles que l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, le diabète et autres, ainsi que des mesures prises pour y faire face. Notamment avec le déploiement des agents de santé communautaires pour communiquer et sensibiliser sur les facteurs de risques, mais aussi la recherche des financements innovants (via le secteur privé) afin de mieux prendre en charge ces pathologies. a-t-il souligné.
