L’avis est celui du Secrétariat national aux affaires économiques, à l’intégration régionale et au développement de l’emploi du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).
Jugeant que le pays émet des signaux d’un espace miné, le parti d’opposition dans sa lecture des variations des notes du Cameroun par les agences étrangères trouvent que les efforts engagés par les pouvoirs publics sont vains, « Les dirigeants du pays consacrent l’essentiel de la ressource disponible au remboursement de la dette et non plus au fonctionnement de l’économie » dixit le Mrc.
Poursuivant sa lecture critique, le Secrétariat du parti précise, «Aucun emprunt effectué par le Cameroun n’a permis d’achever une réalisation dont l’exploitation permettrait de rembourser, ne serait-ce qu’en partie, la dette contractée. L’absence de vision du gouvernement en exercice, et des choix de politiques économiques à l’emporte-pièce ont sévèrement grevé les possibilités de croissance et détérioré le bien-être des populations.»
Malgré le reclassement de la note du Cameroun par l’agence Standard and Poor’s Global Ratings, le parti de Maurice Kamto signe et persiste, « Ces décisions réduisent très fortement les possibilités de notre pays à se financer à des taux préférentiels sur les marchés d’une part, et d’autre part explique le recours de plus en plus marqué aux emprunts auprès des institutions privées, qui pratiquent des taux d’intérêt très élevés ».
Une position contraire lorsqu’on observe la conjoncture nationale et internationale actuelle marquée notamment par le conflit russo-ukrainien, la variabilité des cours des produits des hydrocarbures, les impacts néfastes post-covid 19 sans oublier la crise dans le Noso et les incursions répétées du groupe Boko Haram.