Secteur avicole – Hausse du prix du poulet

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Entre 4000 et 6000 FCFA, c’est le prix à débourser pour s’offrir un poulet, une situation préoccupante pour les consommateurs et dont les mobiles sont pluriels.

À la veille des grandes fêtes, la flambée des prix à souvent été observée; si le conflit russo-ukrainien n’est pas à mettre à l’actif comme à l’accoutumée, les prix des intrants sont la vitrine d’une part.

D’après les confidences de certains acteurs, les produits indispensables à la production du poulet ont connus une augmentation chez certains opérateurs.

Chez Belgocam par exemple confie un aviculteur, «Le prix du poussin qui était à 400 Fcfa est désormais à 550 Fcfa, le sac de provende de démarrage qui se vendait à 18000 Fcfa se vend désormais à 21 500 Fcfa, la provende de croissance qui était à 17 000 Fcfa a grimpé à 18 500 Fcfa, et celle de la finition est désormais à 17 500 Fcfa contre 16 500 Fcfa».

Si les prix des intrants sont certes admis, l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic) par son Président, François Djonou soutient que cette hausse du prix du poulet est à l’actif « des intermédiaires qui font renchérir le prix du poulet car ils prennent le poulet dans les fermes et ils mettent des marges très élevés, ce qui rend le poulet cher sur le marché ».

D’ailleurs, pour rompre ce circuit, l’interprofession entend mettre en œuvre la transformation du poulet sous la forme déjà tué et nettoyé pour la chaîne de froid. Une initiative qui va dans le sens de la nouvelle loi des interprofessions qui a été promulguée par le Chef de l’Etat.

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