Sous le thème « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour autonomiser les femmes et filles afin de tirer parti de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine ZLECAF », le festival femme du numérique se précise pour les dates du 02 au 04 Mars 2023.
Organisé par l’African Women in Tech Startups (AFRICANWITS), cette grande messe du numérique vise la femme et la fille avec pour objectif, autonomiser la jeune fille et la femme africaine.
Placé sous le parrainage du Ministère des Postes et Télécommunications, cette édition organisée au Cameroun pays hôte offrira plusieurs activités notamment des ateliers de formation sur le commerce international et le numérique sur la Zlecaf, des expositions, des remises de récompenses aux femmes numériques de l’Afrique francophone sans oublier des dotations en matériels informatiques pour connecter davantage des groupements féminins d’intérêts économiques. En bref c’est une bagatelle d’activités qui sera menée par les femmes et pour les femmes.
Evénement de portée internationale, cette 4ème édition se dresse en droite ligne avec la célébration de la journée internationale des droits de la femme et sera étendue à une cérémonie en ligne du 06 au 07 Mars 2023.
Pour rappel, la 1ère édition a été lancée en 2019 mais l’impact de cette association est perceptible sur le terrain depuis 2016. En effet, l’AFRICANWITS à travers cette édition vise 4 objectifs spécifiques.
De prime à bord, il s’agit de mener auprès des gouvernements africains, des institutions et acteurs au développement un plaidoyer en faveur des femmes cela passe par la mise sur pied d’un fond d’investissement pour davantage inclure numériquement la femme et faciliter son accès aux Tics; par ailleurs, il est question d’inciter et toucher les acteurs des secteurs des télécommunications, de la finance digitale et bien d’autres afin qu’ils prennent en compte les besoins spécifiques des entreprises féminines dans la promotion des produits et services mis à disposition.
Ensuite, l’un des objectifs phares de cette édition est le renforcement des capacités féminines en termes d’utilisation stratégique des tics car il est important de faciliter l’accès aux outils numériques à plus de 300 femmes entrepreneures dont les domaines clés comme l’agriculture, la transformation, l’artisanat et la production font la promotion du Made in Africa.
Enfin, il sera question de lancer le projet de cartographie numérique en vue de référencer non seulement les entreprises féminines mais aussi les produits à fort potentiel et inscrit dans le cadre du Made in Africa ; tous ces objectifs rentrent dans le cadre de la mise en œuvre globale de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine.
Alors que la pat belle est faite à la gente féminine, la 4ème édition cible des profils bien précis avec pour visée inclure numériquement plus de 300 jeunes filles et femmes ; il s’agit particulièrement des entrepreneures transformatrices, productrices artisanes, agricultrices rurales cheffes d’entreprises ; cheffes et cadres d’entreprises féminines sans oublier les commerçantes, étudiantes et porteuses de projets, les administrations, les associations de femmes.
En attendant la date butoir, quelques succès sont à exposer notamment la mobilisation de plus de 200 femmes et filles entre le 06 et le 08 Mars 2019 à l’occasion de la première qui s’est déroulé à Douala ; les jeunes femmes et filles avaient été édifiées sur la création de contenus, le branding et le marketing digital entre autre.
Créé en 2016 et reconnu comme entité de la société civile en 2019, l’association African Women inTech Startups est un organisme à but non lucratif spécialisé dont la spécialité réside dans l’innovation technologique afin d’accompagner les femmes, la jeune fille et les communautés locales.
D’ailleurs une des missions principales est l’accompagnement des Etats africains à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable au travers de la diminution du fossé technologique en faveur des femmes, de la jeune fille et des communautés locales. Une mission qui s’exprime déjà par le biais de trois estrades à savoir, Tech Hub Féminin, Africanwits Young Leaders et Incubateur sans mettre en berne l’Académie et l’Organe consultatif et de plaidoyer; toutes des voies d’expression pour autonomiser la femme africaine.
Martial OBIONA