Représentant la Ministre, Mohamadou Saoudi, Secrétaire Général du Ministère des Postes et Télécommunications a procédé en équipage avec Jean Calvin Mengoumou Ayissi au lancement du Central Africa Digital Fair (CADIF) le 22 février 2023.
Sous le thème « La contribution de l’économie numérique à l’émergence du Cameroun et la sous-région Afrique Centrale », la coupure du ruban symbolique effectuée a marqué l’ouverture officielle de la première édition du CADIF.
« Ce forum qui concerne le Cameroun et aussi la sous-région est assez important en ce sens qu’il permet à tous les acteurs et parties prenantes de faire l’état des lieux, de voir effectivement quelle est la situation de la contribution de l’économie numérique au développement du Cameroun et de la Sous-région. Ce forum va aussi se pencher sur certains aspects clés à savoir quelle peut-être la contribution de l’économie numérique pour la modernisation de l’administration publique ; quelle peut-être la Co régulation avec le service financier mobiles. Ce forum est une plateforme de discussion qui permet e savoir comment mettre en place une réglementation propice au développement du numérique. C’est une plateforme qui va permettre à toutes les parties prenantes de pouvoir mettre en place un mécanisme qui va permettre aux gouvernements et Etats de l’Afrique Centrale de travailler avec les partenaires du privé pour développer l’infrastructure et surtout améliorer la collectivité dans notre sous-région», a indiqué le Secrétaire Général du Minpostel, Mohamadou Saoudi.
Instant de trois jours, (du 22 au 24 février), le forum dressé par le cabinet « Opportunities In Africa » pointe en toile de fond, l’identification des obstacles au développement de l’économie numérique au Cameroun tant sur le plan institutionnel, réglementaire, infrastructurel et financier; mais aussi, il s’agit d’identifier les leviers et les besoins dudit domaine; sans oublier d’identifier les sources de financement ; les partenariats publics-privés afin de faciliter le développement de l’économie numérique, bien plus encore, de donner la possibilité aux investisseurs, aux porteurs de projets du secteur du numérique de nouer des partenariats gagnant-gagnant.
Il est à rappeler que lors de cet important rendez-vous, 7 sept thématiques seront à l’ordre du jour avec comme débouchés des propositions d’amélioration du cadre institutionnel et règlementaire nécessaire pour une meilleure prise en compte de l’économie numérique dans les politiques de développement des pays de la CEMAC.
« L’opportunité d’organiser un tel évènement au Cameroun est de capitaliser le potentiel que représente l’économie numérique désormais dans notre société afin que cette nouvelle donne puisse contribuer au développement de notre pays. Le salon d’exposition a été mis sur pied afin que les différents acteurs (société, start-up, administrations) viennent démontrer leur savoir-faire. Pour les administrations, il s’agit de démontrer les différentes transformations de la digitalisation des services. Nous avons fait venir les investisseurs américains pour les mettre en relief avec nos startups», éclaircit Jean Calvin Mengoumou Ayissi, promoteur de l’évènement.
Pour la matérialiser la 1ère journée, outre la visite des stands et échanges entre visiteurs et entreprises, les participants ont eu droit à une communication portant sur deux thématiques distinctes.
La liminaire, animée par Jean Eudes Biem, Universitaire, Prospective et Diplomate avait pour thème : « Comment exploiter le potentiel du numérique pour moderniser l’administration et améliorer le service public. ». La portée majeure étant de réfléchir sur les mécanismes visant à canaliser avec efficacité les opportunités qu’offre la révolution numérique pour améliorer l’administration et le service public.
La seconde instituée autour du thème « Se doter d’une législation propice au développement du numérique. » avait pour intervenant Serges Alain Godong, économiste des transports. L’objectif recherché réside dans la formulation des propositions tangibles convoitant à améliorer le cadre institutionnel et règlementaire national et sous-région relatif au développement de l’économie numérique.
Martial OBIONA