La salle de conférence de la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts, à servie de plate forme à la signature le 08 Février 2023 d’une convention de partenariat entre la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts (CAPEF) et la Société d’Exploitation de la Production Animale (SODEPA). Retour sur le contenu de cette convention.
Présent aux côtés du Président de la CAPEF, Martin Paul Mindjos Momeny; le Directeur Général de la Société d’Exploitation de la Production Animale SODEPA, Denis Koulagna Koutou vient matérialiser de manière symbolique l’appel du Chef de l’État en faveur de la politique d’import-substitution au travers de cette signature.
Entre discours et présentation de la SODEPA, les différents participants ont assistés à l’échange de parapheurs qui scellent ce partenariat dont les instances tutélaires ont appréciées et validés la signature.
De manière organique, il s’agira pour les deux parties via cette convention de, l’échange des technologies afin de vulgariser les techniques pastorales, l’accompagnement pluriel des acteurs économiques ruraux puis la formation des jeunes dans les techniques d’élevage innovantes sans oublier l’appui dans la commercialisation des produits de bases et dérivés du secteur bovin.
Alors que le chômage bat son plein au sein de la jeunesse, cette convention arrive à point nommée car, elle vise non également l’appui à l’insertion professionnelle des jeunes dans les métiers pastoraux, mais aussi, elle permettra de développer et mettre en œuvre les projets communs.
Avec la mise en œuvre de la décentralisation, la convention signée ce 08 Février 2023 fait la part belle aux collectivités territoriales décentralisées qui, par cette signature bénéficieront de l’accompagnement, de la promotion du développement des activités pastorales au niveau local.
Pour une durée de trois ans et renouvelable, la convention entré en vigueur ce jour pose le postulat d’un cadre juridico-moral car, les parties s’engagent au respect strict et en bonne foi des engagements pris; cela se matérialisera à travers le partage, l’échange des informations et documents nécessaires à la mise en œuvre des différents axes.
Alors que le secteur de la production bovine est exposé à une demande de plus en plus croissante, force est de constaté la présente convention de partenariat prendra en compte les modalités de financement des achats, les engagements financiers et techniques des deux parties.
En gros, le Cameroun pourra à travers ce type de partenariat résoudre progressivement la question du flux élevé des importations du secteur bovin, en donnant une part belle à la production locale, pilier nécessaire à une meilleure implémentation de la politique d’import-substitution.
Martial OBIONA