Quel est votre sentiment général au sortir de ce colloque international sur la viabilité financière des entreprises en charge de l’eau?
C’est un sentiment de satisfaction, marqué beaucoup plus par la diversité des participants, qui a permis d’avoir un cadre d’échange idéal en termes d‘expériences ; des éléments nécessaires à l’amélioration des performances de nos entreprises.
Quel regard portez-vous sur la représentativité de ces échanges?
Le niveau et la qualité des participants est un fait assez appréciable et, nous avons bon espoir que le top management de nos pays respectifs prendra en compte de manière consciente, la nécessité d’améliorer les performances des prestations d’eau tout en servant de meilleurs services aux populations.
Quel accent portez-vous sur la gestion managériale du service d’eau au Cameroun ?
Pour être tout à fait honnête, au Cameroun les choses sont entrain d’être prise en main c’est le lieu d’apprécier la maestria du Directeur Général, Blaise Moussa, et, dont la présence à la cérémonie de clôture du Ministre de l’Eau et de l’Energie tend à légitimer le travail abattu jusqu’ici par l’exécutif de la Camwater. C’est d’ailleurs le lieu de demander aux autres pays d’impliquer les gouvernements autour de cette question vitale qu’est l’eau.
De manière pratique les financements divers tels qu’énoncés peuvent t’ils régler le problème de perte en eaux ?
Les investissements dans le secteur de l’eau coûte chers, donc, il appartient à nous sociétés d’eaux d’œuvrer pour réduire les pertes. En effet, si nous arrivons à bien réduire les pertes, nous n’avons pas besoin de financer de nouvelles infrastructures car, les partenaires technico- financiers ne font pas dans la charité, c’est un prêt qu’il fera quelque ce soit le mécanisme. Donc nous devons optimiser les moyens mis à notre disposition afin délivrer le service et réduire efficacement le financement extérieure.
Comment évaluez-vous la pile de résolutions qui ont été prises ?
Il est clair que cela représente des macros résolutions, il va falloir les prendre une à une, les disséquer pour voir les sous actions à mener ; ma certitude étant que ces action nous permettrons de maitriser les Eaux Non Facturées, les fraudes …etc.
Propos recueillis par Martial OBIONA