Infrastructures communautaires – Nkoumadjap II devient le 8ᵉ Village Orange du Cameroun

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Mercredi 27 novembre 2024, Nkoumadjap II, une localité de l’arrondissement de Zoétélé, a accueilli la cérémonie de rétrocession des infrastructures réalisées dans le cadre du programme « Village Orange » de la Fondation Orange Cameroun. Ce projet marque un tournant pour le développement de la région Sud, avec des investissements visant à améliorer l’éducation, la santé et l’accès à l’eau potable.

Dans une ambiance festive, les autorités administratives, les représentants de la Fondation Orange, et les populations locales se sont réunis à l’école publique de Nkoumadjap II pour célébrer la remise officielle des infrastructures. Le programme « Village Orange » incarne une volonté de doter les villages défavorisés d’équipements essentiels, contribuant ainsi à une meilleure qualité de vie pour les communautés rurales. La localité de Nkoumadjap II, choisie en raison de son besoin criant en infrastructures de base, bénéficie désormais de plusieurs édifices réhabilités ou nouvellement construits, dont une école équipée, un centre de santé rénové et des points d’eau potable.

Les travaux, débutés en août 2023, ont nécessité un investissement de 85 millions de francs CFA. Ils comprennent notamment : La réhabilitation de quatre salles de classe équipées de tables-bancs neufs. La création de bureaux pour le directeur et le personnel enseignant. La construction de blocs-toilettes séparés pour filles et garçons. L’aménagement de deux points d’eau. La rénovation et l’agrandissement du Centre de Santé Intégré, y compris la maternité et les latrines modernes. Ces infrastructures répondent aux besoins d’environ 5000 habitants, avec un accent particulier sur les femmes et les enfants de moins de 5 ans.

Présidant la cérémonie, le Dr Adams Daniel Oyono, Secrétaire Général du Ministère de l’Éducation de Base, a salué une initiative alignée avec les ambitions du gouvernement camerounais en matière de développement social. « Ces bâtiments rénovés représentent une source d’inspiration pour les enseignants et les élèves, » a-t-il déclaré, tout en rappelant l’importance de la politique sociale prônée par le Président Paul Biya. Pour sa part, le maire de Zoétélé, Alain-Aristide Bomba, a exprimé sa gratitude envers la Fondation Orange pour son engagement en faveur du développement local. « Ces investissements ouvrent Nkoumadjap II à la civilisation universelle, » a-t-il souligné, tout en exhortant la population à prendre soin des biens communs.

Outre les travaux, le programme a également mis l’accent sur le renforcement des capacités des communautés locales. Une trentaine de personnes, parmi lesquelles des enseignants, des agents de santé et des leaders communautaires, ont été formées à la gestion et à l’entretien des infrastructures. Patrick Benon, Président du Conseil d’Administration de la Fondation Orange Cameroun, a rappelé que cette approche intégrée vise à garantir la pérennité des ouvrages tout en améliorant les conditions de vie des bénéficiaires. « Une école, un point d’eau, un centre de santé, c’est le triptyque sur lequel repose notre vision du développement communautaire, » a-t-il expliqué.

Avec Nkoumadjap II, le programme « Village Orange » totalise huit réalisations à travers le Cameroun, notamment à Bonépoupa (Littoral), Bangou (Ouest) et Atok (Est). Ce projet illustre la capacité des partenariats public-privé à transformer durablement les conditions de vie des populations rurales. Les festivités de la journée se sont conclues sur des prestations artistiques des élèves de l’école publique, qui ont exprimé leur reconnaissance envers la Fondation Orange. « Ce fut Noël avant l’heure à Nkoumadjap II, » ont témoigné plusieurs habitants, désormais convaincus que leur village est prêt à embrasser un avenir meilleur.

L’inauguration du Village Orange à Nkoumadjap II marque une avancée significative dans la lutte contre les inégalités en zones rurales. Ce projet, à la croisée de l’éducation, de la santé et du développement durable, s’impose comme un modèle à reproduire pour un Cameroun plus inclusif.

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