Avec 58,9 milliards de Fcfa collectés à fin octobre, le secteur des Douanes du Littoral I, principal contributeur national, a réalisé 60,7% des prévisions nationales pour la période. Cette performance dépasse les attentes fixées, illustrant l’efficacité des mesures d’optimisation adoptées par la Direction générale des Douanes.
En octobre 2024, le secteur des Douanes du Littoral I, englobant le Port de Douala, a mobilisé 58,9 milliards de Fcfa. Cette réalisation représente 60,7% des prévisions douanières nationales de 97 milliards de Fcfa pour la période. Selon la Direction générale des Douanes camerounaises, ce montant excède l’objectif initial de 56,6 milliards de Fcfa, affichant un taux de réalisation de 100,51%.
Cette performance est attribuée à plusieurs facteurs clés : l’amélioration de la gestion des marchandises, la rapidité dans le traitement des dossiers, le respect strict des normes de taxation, ainsi que l’assistance apportée aux opérateurs économiques et partenaires. En outre, le suivi des performances des unités de collecte et l’intensification des contrôles douaniers ont joué un rôle crucial.
Pour novembre, la Douane prévoit de mobiliser 101,1 milliards de Fcfa à l’échelle nationale, dont 59,9 milliards (59,2%) devraient provenir du secteur du Littoral I. Les autres contributions attendues incluent le Sud II (29 milliards de Fcfa), le Littoral II (5,3 milliards de Fcfa) et le Sud-Ouest (4,8 milliards de Fcfa). Les huit autres secteurs douaniers devront chacun récolter moins d’un milliard de Fcfa.
Initialement, la loi de finances assignait à la Douane camerounaise un objectif de 1 079,9 milliards de Fcfa, porté à 1 094,6 milliards après révision. Cette cible représente une augmentation de 72 milliards de Fcfa (+7%) par rapport aux 1 022,6 milliards collectés en 2023.
Malgré ces bons résultats récents, la Douane a débuté 2024 sur une note moins favorable. Durant le premier trimestre, elle n’a mobilisé que 215,3 milliards de Fcfa sur un objectif de 250 milliards, soit un taux de réalisation de 86,1% et un déficit de 34,7 milliards de Fcfa. Les causes incluent la fraude, la contrebande, des crises économiques et sécuritaires, ainsi que l’instabilité du Naira.
L’amélioration constatée en octobre 2024 laisse présager un regain de confiance et une meilleure mobilisation des recettes pour atteindre les objectifs fixés.