Du 4 au 8 novembre 2024, la Douane camerounaise a organisé un atelier de formation sur le renseignement douanier. Cet événement, sous la présidence du Directeur général des Douanes, Fongod Edwin Nuvaga, a réuni 27 participants et visait à améliorer la lutte contre la fraude et la criminalité transfrontalière grâce à l’utilisation du réseau mondial de l’Organisation mondiale des douanes (OMD).
Après le Gabon et le Cap-Vert, c’est au tour du Cameroun d’accueillir cet atelier de renforcement de capacités. La formation a mis l’accent sur le rôle stratégique du renseignement douanier dans la lutte contre la fraude et la sécurité nationale. Présidé par Fongod Edwin Nuvaga, cet événement a permis aux participants de comprendre l’importance de l’intégration du renseignement dans la politique de gestion des risques et sa contribution dans la lutte contre le terrorisme.
« Ce séminaire a été l’occasion de partager des savoir-faire, de découvrir de nouveaux outils et d’explorer les meilleures pratiques de renseignement pour renforcer notre action commune », a affirmé Fongod Edwin Nuvaga. L’engagement des participants à appliquer ces nouvelles connaissances sur le terrain est essentiel pour le succès de cette initiative.
La formation s’est articulée autour de six thèmes principaux : La politique de l’OMD en matière d’échange d’informations ; Le renseignement douanier ; Les outils de l’OMD pour l’échange d’informations ; L’analyse des données du Customs Enforcement Network (CEN) ; L’introduction à l’analyse du risque ; Les enjeux de sécurité liés au renseignement. Les méthodes pédagogiques ont inclus des exposés théoriques, des études de cas, des exercices pratiques et des sessions interactives de questions-réponses.
Jean Philippe Voundi II, point focal du Cameroun, a souligné le rôle central du renseignement dans l’administration douanière. « Il s’agit de collecter toutes les informations relatives aux saisies réalisées par les unités opérationnelles et de les intégrer dans la base de données de lutte contre la fraude de l’OMD », a-t-il précisé. Cette collecte structurée permet de renforcer le flux d’informations entre les points focaux nationaux et le Correspondant national, rendant ainsi le processus plus efficace.
Au terme de cette formation, les 27 participants ont acquis une meilleure compréhension de l’organigramme du service de renseignement au sein des Douanes camerounaises et de son rôle dans la collecte et l’analyse des risques. Cette formation a également renforcé la position du Correspondant national du Bureau régional de liaison pour le renseignement (Brlr-AC) dans l’analyse des risques et permis aux participants de maîtriser l’utilisation du CEN, un outil crucial pour la lutte contre la fraude. Cet atelier a donc marqué une étape importante dans l’amélioration de l’efficacité du renseignement douanier au Cameroun, contribuant à une meilleure sécurité nationale et régionale, tout en renforçant les liens avec le réseau mondial de lutte contre la fraude.