Nouvelle ère à la Bicec – Constant Metou’ou Amvela nommé PCA

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Le conseil d’administration de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec) a désigné Constant Metou’ou Amvela comme nouveau président du conseil d’administration. Sa nomination, annoncée le 26 septembre 2024, marque une transition significative après le long règne de Jean Baptiste Bokam, décédé en janvier 2024.

La Bicec, acteur clé du secteur bancaire camerounais, entame un nouveau chapitre avec la nomination de Constant Metou’ou Amvela au poste de président du conseil d’administration (PCA). Cette décision, prise par le conseil d’administration le 26 septembre 2024, intervient plus de huit mois après le décès de Jean Baptiste Bokam, qui a dirigé l’institution pendant 34 ans, jusqu’à sa mort le 16 janvier dernier à Yaoundé.

Constant Metou’ou Amvela, financier chevronné, est diplômé de l’Institut supérieur de gestion appliquée (IGA) de Casablanca, où il s’est spécialisé en « Génie-financier ». En parallèle, il a complété sa formation par des études à l’École nationale d’administration et de magistrature (ENAM) de Yaoundé, obtenant le statut d’administrateur civil principal. Ses compétences sont renforcées par plusieurs certifications délivrées par l’Institut du Fonds monétaire international (FMI) et l’École nationale d’administration publique (ENAP) du Québec.

Actuellement conseiller technique n°1 auprès du ministre des Finances, Metou’ou Amvela possède une vaste expérience dans le domaine financier, ayant occupé des postes clés tels que contrôleur de banques et chef de la division de suivi au ministère des Finances. Depuis 2008, il est administrateur représentant l’État du Cameroun à la Bicec, où il a exercé un rôle actif, notamment en tant que membre du Comité des risques et président du Comité d’audit.

La nomination de Metou’ou Amvela est perçue comme une stratégie pertinente pour la Bicec, surtout au regard de son expertise dans le secteur bancaire et son implication dans le redressement de l’institution après la crise de 2016. Cette crise, marquée par un scandale financier de détournement de 50 milliards de FCFA sur une période de 12 ans, a nécessité une gouvernance solide pour restaurer la confiance.

Dans un communiqué, la banque souligne que « son excellente maîtrise de l’environnement économique et financier national et régional, ainsi que sa capacité à appréhender les grands dossiers économiques de la République, sont des atouts qu’il mettra au service du développement de la Bicec et du renforcement du financement de l’économie camerounaise ».

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