Le Guichet unique des opérations du Commerce extérieur (Guce) révèle que le Port de Douala a traité 12,2 millions de tonnes de marchandises en 2023, marquant une diminution par rapport à l’année précédente. L’importation a légèrement augmenté, tandis que les exportations continuent de décliner.
Selon le dernier rapport du Guichet unique des opérations du Commerce extérieur (Guce), le Port de Douala-Bonabéri a traité un total de 12 196 874 tonnes de marchandises en 2023, enregistrant une baisse de 305 725 tonnes par rapport aux 12 502 599 tonnes de 2022, soit une diminution de 2,45 %.
Le rapport met en lumière une légère hausse des importations, qui s’élèvent à 9 896 063 tonnes en 2023, en progression de 1,49 % par rapport à l’année précédente. Plusieurs produits ont contribué à cette augmentation, notamment le clinker, qui représente 2 126 039 tonnes (21,48 %), suivi des hydrocarbures avec 1 840 529 tonnes (18,60 %), et du blé, dont les importations atteignent 889 748 tonnes (8,99 %). D’autres produits notables incluent le riz (672 073 tonnes), le sucre raffiné (357 426 tonnes) et la quincaillerie (310 466 tonnes).
Les importations de poissons frais ou congelés se chiffrent à 262 057 tonnes (2,65 %), tandis que le sel brut ou raffiné s’établit à 195 108 tonnes (1,97 %). Les véhicules particuliers, qu’ils soient neufs ou d’occasion, représentent 143 612 tonnes. De plus, les engrais et les huiles alimentaires contribuent respectivement à hauteur de 243 800 tonnes et 183 231 tonnes.
Malgré cette hausse des importations, le Guce note une tendance persistante à la baisse pour le ciment, due à l’augmentation de la production nationale. En effet, le trafic de clinker, composant essentiel dans la fabrication du ciment, a enregistré une hausse significative
En revanche, les exportations continuent leur chute, atteignant 2 259 623 tonnes en 2023, contre 2 710 092 tonnes en 2022. Cette baisse de 450 469 tonnes représente une diminution de 16,62 % en valeur relative.
Ce rapport souligne les défis persistants auxquels fait face le Port de Douala, notamment la nécessité d’améliorer l’efficacité logistique et de renforcer les capacités de production locale pour soutenir le commerce extérieur. Les autorités portuaires sont appelées à mettre en œuvre des stratégies visant à inverser cette tendance et à dynamiser l’activité commerciale au sein du port, essentiel pour l’économie camerounaise.