L’appel d’offre sollicitant une mission d’audit du système de cotation de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) a été publié le 3 septembre 2024.
À la lecture de l’appel d’offres signé de Louis Banga Ntolo, directeur général de la Bvmac. On observe que les axes clés de l’audit porteront sur les systèmes informatiques et la sécurité, le processus de cotation, la conformité réglementaire, la gestion des risques, la performance et la fiabilité, l’exploitation et la maintenance, ainsi que la séparation des tâches.
Bien que l’offre soit ouverte aux cabinets sous-régionaux ou à des consultants individuels, lesquels pourront, le cas échéant, se faire assister par une expertise complémentaire sous leur responsabilité. L’appel d’offres signé de Louis Banga Ntolo précise que, « … La Bvmac dispose d’une infrastructure de cotation éditée par Euronext, dénommée NSC V900, mais qui n’est plus sous maintenance de cet éditeur depuis plusieurs années. La fiabilité et la transparence du système de cotation étant essentielles pour garantir la confiance des investisseurs et la fluidité des transactions boursières, la Bvmac souhaite engager un audit externe pour évaluer les processus, les systèmes et les pratiques des usagers internes de son système de cotation ».
Alors que la date butoir des offres techniques et financières est fixée au 18 septembre 2024. « La durée de la mission d’audit sera proposée par le soumissionnaire et arrêtée définitivement de commun accord avec la direction générale de la Bvmac », peut-on lire.
Pour faire acte de candidature, les soumissionnaires doivent justifier des compétences confirmées au niveau national ou international. De plus, les candidats doivent disposer d’un diplôme d’études supérieures de niveau Bac+5 au moins en informatique, en sécurité informatique, en gestion des systèmes d’information, en audit des systèmes informatiques, et d’une expérience avérée en audit de systèmes boursiers ou financiers.
In fine, « … Cet audit est un enjeu majeur pour la crédibilité de la place boursière, qui doit avoir une plateforme aux normes réglementaires locales », a assuré Louis Banga Ntolo, directeur général de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale.
