Dans un contexte marqué par la multiplication des cas et des morts qui ne cesse de se compter en dizaine de milliers sur le continent africain. La conjugaison des méthodes et l’implication de la médecine traditionnelle dans la lutte contre le Monkey Mpox, devient un impératif.
Sollicitée par près de 80% de la population en Afrique, la médecine traditionnelle n’occupe pas encore une place privilégiée aux yeux des autorités étatiques. Qui, dans leur grande majorité tranche en faveur de la médecine conventionnelle qui n’est sollicitée qu’à 20% par la même population. Face à ce constat, et au regard des ravages qu’imposent la variole du singe. Dr Mbezele Épse Peyou Ndi Samba à précisé au cours d’une conférence de presse le 29 août 2024 que, « De la même façon dont on connaît les éléments de la médecine conventionnelle qui peuvent tuer ces virus, nous avons la même appréciation et les mêmes résultats avec la médecine traditionnelle ».
Si la biochimiste, enseignante à la faculté de médecine de l’Université de Yaoundé 1 ne se met pas aux antipodes de la médecine conventionnelle, elle assure tout de même qu’au niveau local, «… Qu’il existe à côté des produits importés, des plantes antivirales qui restent disponibles dans les forêts du Cameroun ». Alors que deux cas de décès liés à la variole du singe ont déjà été enregistrés au Cameroun. Dr Mbezele Épse Peyou Ndi Samba a présenté sa nouvelle trouvaille pour lutter contre le Monkey Mpox. Dénommé « Mintzang Mpox», la solution est un mélange de plantes locales. « Nous n’avons donc pas besoin d’avoir peur, il y’a les plantes qui réussissent à tuer le virus du Monkey Mpox… dès que vous ressentez des symptômes liés à la maladie, des solutions pour oindre et même pour boire sont disponibles pour vous tant au Cameroun qu’en Afrique », a conclu Dr Peyou.
