C’est dans le cadre d’une réunion entre le secteur privé et les administrations fiscales et douanières des pays de la Cemac, ouvert le 8 août dans la ville de Douala. Cette rencontre qui prendra fin le 10 août, s’inscrit dans la consolidation de la coopération entre la Commission de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac) et le secteur privé.
Cette réunion dont les travaux ont été ouverts le 8 aout 2024, est organisée par la Cemac. C’est sous le thème « définir les approches pour une meilleure coordination des politiques de promotion du secteur privé » que se tient cette deuxième rencontre du genre après celle de juillet 2023. « La problématique de la facilitation des activités du secteur privé est du reste un sujet de préoccupation tant au niveau mondial, qu’au niveau de la Cemac. C’est la raison pour laquelle la commission de la Cemac a décidé de jouer sa partition en organisant cette deuxième rencontre avec le secteur privé », a expliqué Baltazar Engonga Edjo’o, président de la commission de la Cemac, lors de son discours d’ouverture.
Le fait de mettre le secteur privé au cœur des discussions au cours de cette réunion qui regroupe les directeurs généraux des douanes et des impôts des six pays de la sous-région, des Hauts responsables des patronats et des Chambres consulaires de l’Afrique Centrale, ainsi que les présidents des associations professionnelles de crédit de l’Afrique centrale, va permettre « de susciter des reflexions sur les défis à relever pour permettre aux entreprises de jouer pleinement leur rôle de catalyseur dans notre zone », a souligné le président de la Commission de la Cemac. Car, le secteur privé constitue un catalyseur de la croissance économique et un puissant moteur de développement, parce qu’il participe fortement à la création des richesses au sein des pays.
Il est donc question au cours de ces trois jours de rencontre, d’évaluer les réformes fiscalo-douanières de la Cemac; d’examiner les difficultés et les contraintes rencontrées par le secteur privé; d’étudier les propositions d’élargissement de l’assiette fiscale, ainsi que de rationalisations de certains impôts, taxes et régimes fiscaux introduites par l’UNIPACE; d’analyser les opportunités offertes par la communauté et le secteur bancaire en faveur du secteur privé.
Christelle NKOLO