La promesse de la Banque mondiale est contenue dans un communiqué publié le 23 juillet 2024. Lequel met en évidence l’engagement de l’institution bancaire internationale à accompagner le Cameroun au cours de la période de 2025-2029.
À travers le nouveau Cadre de partenariat avec le Cameroun (CPF), l’institution financière projette d’apporter plus de 2 milliards de dollars soit plus de 1 210 milliards de Fcfa pour appuyer le développement économique du Cameroun. Si le communiqué ne précise pas l’échéance arrêtée pour le déblocage des fonds. On apprend tout de même que, ce nouveau partenariat agit comme soutien à la Vision 2035 du Cameroun qui aspire à devenir un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité; une vision encadrée en aval par la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030.
Alors que ce nouvel apport financier vient s’ajouter aux 4,2 milliards de Fcfa déjà engagés en partie par la Banque mondiale. Son directeur des opérations pour le Cameroun, Cheick F. Kanté donne quelques pistes d’intervention des fonds qui seront débloqués au profit du Cameroun. « … L’un des axes principaux de notre collaboration est de créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité, en particulier pour les jeunes, permettant ainsi d’améliorer les conditions de vie de la population camerounaise dans son ensemble et de préserver la cohésion sociale », assure t’il.
Soumis à des consultations diverses avec en toile de fond les pouvoirs publics, le secteur privé, la société civile, les groupes de réflexion, les universités et d’autres partenaires de développement, le nouveau Cadre de partenariat avec le Cameroun (CPF) déjà adopté vise également la création des institutions de prestation de services plus efficaces, plus inclusives et nichée autour des enjeux liés au climat et à la fragilité. D’ailleurs pour y arriver, Şebnem Erol Madan, directrice Analyses économiques et durabilité de la Miga a indiqué, «… Au cours de la période couverte par le CPF, le groupe de la Banque mondiale s’appuiera sur son expérience dans la mobilisation de financements privés et d’investissements directs étrangers dans divers secteurs, afin de soutenir un développement inclusif et résilient au Cameroun. Ces efforts seront consolidés par une collaboration soutenue entre la Banque mondiale, IFC et la Miga dans le développement conjoint des activités, notamment dans le cadre du déploiement de la plateforme de garanties du groupe de la Banque mondiale, placée sous l’égide de la Miga ».
Preuve palpable de la bonne qualité des rapports entre le pays de Paul Biya et les institutions du groupe de la Banque mondiale que sont la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (Bird), la Société financière internationale (IFC) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (Miga). Le succès de ce nouveau cadre de partenariat avec l’institution bancaire internationale convoque l’expansion des opportunités économiques, la consolidation d’une croissance résiliente et inclusive pour le Cameroun mais aussi l’implication du secteur privé. En effet, « Le secteur privé est appelé à jouer un rôle clé dans l’expansion des solutions d’énergie renouvelable, l’amélioration de la productivité agricole, la réduction du déficit d’infrastructures et l’augmentation des financements pour les micros, petites et moyennes entreprises au Cameroun », a conclu Dahlia Khalifa, directrice régionale de l’IFC pour l’Afrique de l’Ouest anglophone et centrale.
