C’est l’objectif majeur de l’atelier de validation de la méthodologie et des outils de collecte des données, en vue de faire l’état de mise en œuvre du système LMD dans l’espace CEMAC, organisé par la Commission Économique et Monétaire des États de l’Afrique Centrale (CEMAC), dont les travaux ont débuté le 24 juillet 2024 à Douala.
Du 24 au 26 juillet se tient à Douala un atelier de validation de la méthodologie et des outils de collecte des données, en vue de faire l’état de mise en œuvre du système LMD dans l’espace CEMAC. Cet atelier qui s’est ouvert hier, 24 juillet a pour objectif général « de contribuer à la réflexion pour améliorer l’attractivité de l’espace sous-régional de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation professionnelle », a souligné M. Fulgence Likassi-Bokamba, commissaire du département de l’Education, de la Recherche et du Développement Social, chargé des Droits de l’Homme et de la Bonne Gouvernance (DERDS), dans son discours d’ouverture. Selon lui, il est question que « notre espace d’enseignement supérieur s’inscrive résolument, et plus que par le passé, dans le processus de développement de notre sous-région conformément aux grandes orientations définies par les instances supérieures de notre communauté ». Il est également question d’améliorer la dimension professionnelle des formations, par le rapprochement durable des établissements d’enseignement supérieur au marché de l’emploi.
Cet atelier fait suite à un constat. « Le système LMD a eu beaucoup de retard en zone CEMAC depuis son implantation, et le système n’est pas véritablement harmonisé », a constaté le Pr Jean-François Owaye, expert système LMD/CEMAC. Par ailleurs, l’objectif à terme de cette rencontre de travail « est qu’on arrive à un système d’enseignement supérieur harmonisé en zone CEMAC, qui permet non seulement une intégration économique des États de la CEMAC, mais aussi une intégration intellectuelle en Afrique Centrale », a souligné Marcel Fouda Ndjodo, représentant du ministre de l’Enseignement Supérieur du Cameroun.
Cette séance de travail qui se tiendra pendant trois jours, se soldera par « les enquêtes de terrain qui se feront prochainement dans les différents pays, aussi bien dans les universités que dans les centres de recherches pour mesurer le niveau d’exécution de la mise en œuvre du système LMD », renseigne le Commissaire.
Cet atelier qui rassemble les représentants des ministères en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique des États membres de la CEMAC ainsi que les experts évaluateurs issus de la CRUROR-AC, du groupe de recherche/CEMAC, de la cellule technique LMD/CEMAC, des institutions spécialisées de formation et de la recherche CEMAC s’achève le 26 juillet dans la ville de Douala. Il est organisé par la Commission de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), sous le thème « rapprocher les établissements d’enseignement supérieur du marché de l’emploi, et faire des systèmes d’enseignement supérieur es États membres de la CEMAC, un véritable outil d’intégration ».
Christelle NKOLO
