Protection des forêts – Préserver le bassin du Congo coûtera 648 milliards de Fcfa

Partager...

Le projet en gestation est le fruit d’une réflexion qui a réuni les Etats membres du Bassin du Congo, la Commission de la Cemac et la Banque mondiale de lors la Conférence internationale de Brazzaville sur l’afforestation et le reboisement des forêts du Bassin du Congo tenu du 2 au 5 juillet 2024.

Dans le détail des travaux co-présidé par Dr Charles Assamba Ongodo, vice-président de la Commission de la Cemac et Cheick Fantamady Kanté, Directeur des Opérations pour le Cameroun, le Congo, le Gabon, la République Centrafricaine et la Guinée Equatoriale, l’on retient qu’il était question de procéder à la présentation du nouveau programme défi mondiale pour les forêts, le développement, le climat et la biodiversité (GCP-F). Alors que le bassin du Congo est le deuxième couvert forestier le plus important dans le monde, le nouveau programme entend mettre en place des mécanismes nécessaires à l’amélioration des opportunités économiques. L’objectif visé étant une gestion durable des forêts et des chaînes de valeur forestière inclusives dans les pays forestiers du Bassin du Congo.

Au terme des travaux qui ont duré 4 jours, plusieurs résolutions ont été adoptées. Outre l’enveloppe de 1,07 milliard de dollars soit 648,4 milliards de Fcfa qui devrait être mobilisée pour l’ensemble du programme via la contribution des Etats, le guichet IDA et d’autres fonds de la Banque mondiale. « Il a été arrêté de commun accord que les engagements de chaque Etat membre et leurs notes conception seront examinés par les ministres sectoriels en charge des forêts et l’équipe de la Banque mondiale, en marge des Assemblées annuelles prévues à partir du 30 octobre 2024 à Washington D.C.», confient les services de la Commission de la Cemac.

Plus loin, le rapport des travaux souligne que, sur le plan pratique et technique il a été adopté l’adhésion des ministres des Etats du Bassin du Congo au Plan du programme MPA avec un échelonnement basé sur l’état de préparation et la disponibilité de l’IDA dont l’approbation est prévue pour juillet 2025 ; la nécessité pour le ministre sectoriel en charge des forêts de chaque Etat membre de faire des arbitrages avec le ministre gouverneur du portefeuille de la Banque mondiale du pays concerné en vue de convenir ensemble du budget alloué audit programme. Pour rappel, la Conférence internationale de Brazzaville sur l’afforestation et le reboisement des forêts du Bassin du Congo lance la décennie mondiale d’afforestation et de reboisement, qui est une initiative prise par le Président congolais, Denis Sassou Nguesso, c’était lors de la COP 27 tenue en Égypte courant 2023.

À propos du bassin du Congo, il est connu comme « le poumon de l’Afrique », c’est le plus grand puits de carbone au monde, absorbant plus de carbone que l’Amazonie. S’étendant sur six pays, sa forêt tropicale assure la sécurité alimentaire. De ses caractéristiques, l’on retient que sa superficie est de 3 730 474 km2, son principal déversoir est l’Océan Atlantique pour un débit de 41 800 m3/s (Embouchure du Congo) et ses principaux cours d’eau sont le Congo, l’Oubangui et le Kasaï.

Related posts

Leave a Comment