Dépôts et consignations – Entre sanctions et mise en demeure, les acteurs passent à la Caisse

Partager...

Force revient véritablement à loi, telle est la lecture que se font les observateurs à la lumière de la guéguerre qui oppose désormais la Cdec aux entités qui traînent toujours le pas.

Et une de plus, il s’agit bel et bien de l’entité bancaire Société Générale Cameroun qui a transféré près de 8 milliards de FCFA à la Cdec après à une mise en demeure. Si Victor Noumoue, directeur général adjoint de la SGC assure que, « On a un petit peu traîné parce qu’il y avait quelques zones d’ombre qu’il fallait aplanir pour pouvoir signer cette convention. Je suis très content que nous puissions arriver à ce point », une façon à lui de défendre le retard observé par l’institution bancaire.

Du côté de la Cdec, son directeur général, Richard Evina Obam rappelle que, SGC avait été placée sous mise en demeure après avoir manqué la date limite initiale. Et de poursuivre, « Nous avons eu des discussions parfois houleuses avec la SGC, mais c’était pour des raisons liées à des clarifications, ou plutôt à la levée de certaines équivoques sur le plan juridique et technique. Dieu merci, on est arrivé à l’aboutissement consensuel des sommes à reverser à la Cdec et qui se chiffrent à 7,9 milliards de FCFA, qui représentent le plus gros transfert qu’on ait eu depuis le début de cette opération ».

Alors que le retour au bon sens est désormais acté, que les deux institutions sont dorénavant tournées vers un partenariat sincère. Dans le détail, l’on retient que, les fonds transférés par Société Générale Cameroun comprennent des comptes inactifs et des avoirs en déshérence d’une valeur totale de 7 921 558 018 FCFA. Des fonds désormais logés dans les sous-comptes dédiés de la Cdec ouverts dans les livres de la filiale locale du groupe bancaire français Société Générale.

Globalement, la signature de ce procès-verbal entre SGC et la Cdec est une réponse à une mise en demeure servie pour non-respect de la date butoir du 31 mai 2024 fixée par le décret du Premier ministre du 1er décembre 2023.

Alors ce décret du Premier ministre établit clairement les contours liés au transfert des fonds et valeurs dévolus à la CDEC, Richard Evina Obam reste déterminé à user des mesures coercitives nécessaires pour amener toute entité à se conformer. Le spectre des mises en demeure et autres sanctions plus lourdes plane à jamais comme une épée de Damoclès sur les retardataires qui font preuve d’incivisme.

Related posts

Leave a Comment