Trouver un nom de baptême, procéder au lancement du fonctionnement en parallèle du nouveau système SIGIPES, évaluer le chemin parcouru depuis le 27 mars 2023 et valider le plan d’actions pour les prochains mois tels sont les contours de la septième session du comité interministériel tenu le 13 juin 2024.
Sous la présidence de Joseph LE, ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative, le comité chargé de l’assistance du prestataire, du suivi et du contrôle du projet de mise en œuvre d’un nouveau Système Informatique de Gestion Intégrée des Personnels de l’État et de la Solde, indique que, de 40 administrations avec près de 250 personnes qui ont effectué les phases tests, aucun utilisateur n’a remis en question les capacités du nouveau SIGIPES. Une preuve suffisante de la bonne marche de ce nouveau système, qui devrait fluidifier la gestion administrative du personnel de l’Etat camerounais.
Si le ministre Joseph Le reconnaît que, « la mise en place du nouveau système se poursuit dans de très bonnes conditions » ; il appelle tout de même à la prudence, « … Nous avançons méthodiquement. Tout n’est pas parfait mais le système fonctionne et apporte déjà des résultats satisfaisants. Nous suivons son évolution et procédons progressivement aux corrections pour s’assurer le moment venu qu’il est prêt ». En effet, la mise en œuvre du nouveau système a pour objectifs de révolutionner la gestion des carrières, des soldes, des effectifs, des archives et des retraites du personnel de l’Etat.
Déjà en partie opérationnel, et en attente d’une fusion totale de tous les autres aspects, le Minfopra rappelle l’urgence de la patience. Des confidences de Joseph LE, lorsque le nouveau système entrera pleinement en fonction, il ne s’agira plus de deux systèmes mais d’un seul. Ce sera un traitement automatique des retraites, des reclassements et des avancements avec une disparition progressive de la paperasse. Ce sera aussi la gestion biométrique et très étroite du personnel.
Globalement, la mise en service du nouveau SIGIPES est certaine et imminente ; plus que quelques détails à régler et l’administration camerounaise dans son entièreté va s’ouvrir à une nouvelle ère de modernisation. L’époque des longues attentes, des lenteurs administratives et autres obstacles sera désormais aux oubliettes.