Une convention a été signée le jeudi 16 mai 2024 dans l’optique d’impliquer les radios communautaires emmenant dans différentes villes du Cameroun.
Elle reste encore un problème qui gangrène la société camerounaise. La corruption, bien que beaucoup d’efforts sont consentis pour combattre ce fléau sociale, l’Etat camerounais a mis sur pied plusieurs entités pour l’a combattre notamment la Commission Anti-Corruption qui depuis sa création n’a ménagé aucuns efforts pour réduire la corruption à sa plus simple expression.
Dans ce combat sans relâche et sans répit, il est important de souligner que depuis l’existence de la Conac, l’on constate une réduction importante de cette pratique malsaine dans la société camerounaise. Mais, pour accentuer ce combat car le but étant de l’éradiquer, il faut une synergie d’action car le combat ne se situe pas uniquement au niveau des institutions établies. La société tout entière est également appelée à mettre la main dans la patte. C’est fort de cela qu’en mars 2024, une convention avait été signée entre le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille et qu’en mai les radios communautaires entrent en scène.
Le media étant le 4e pouvoir car celui-ci est chargé de contrôler les autres pouvoirs (Exécutif, Législatif et Judicaire), il est de bon ton de mêler le media car ils servent de relais entre les gouvernants et les gouvernés. Cette signature de convention a été précédé par une session de formation où trois thèmes ont été abordés à savoir : « Corruption et infractions assimilés », « Journaliste, Ethique et Déontologique professionnelle et Intégrité » et « Collecte, traitement de l’information et diffusion des programmes relatifs à la lutte contre la corruption en langue locale ».
« Nous sommes donc heureux de savoir que qu’à partir d’aujourd’hui, aux termes des conventions que nous nous apprêtons à signer, les actions de la Conac en direction des citoyens camerounais seront désormais relayées formellement par radios communautaires qui, du reste, peuvent entreprendre d’autres actions d’éducation de l’opinion de la déontologie journalistique », indique Dieudonné Massi Gams, Président de la Conac. Les 22 radios mettrons donc les programmes en marche qui seront diffusés en langues locales.