Zone Cemac – 05 pays sont à la quête de 112 milliards FCFA

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Malgré une volatilité des taux d’intérêts, le marché des titres publics de la Beac s’illustre depuis le 18 Mars 2024 par d’importantes opérations effectuées et portées par des émissions de Bons de Trésor Assimilables dont le Congo-Brazzaville s’illustre avec des émissions estimées à 45 milliards de Fcfa.

Si le Congo-Brazzaville porte la plus grosse opération effectuée sur le marché avec deux émissions de Bons de Trésor Assimilables depuis le 19 mars 2024; le Cameroun, le Gabon, la République centrafricaine et le Tchad eux également ont été spécifiquement actifs sur le marché des titres publics de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac).

Dans le détail, entre le 18 et le 22 mars 2024, le Congo-Brazzaville s’est manifesté par une émission de BTA à 13 semaines de maturité pour une enveloppe de 25 milliards de Fcfa, puis une autre évaluée à 20 milliards de FCFA pour une maturité de 26 semaines. Pour le Tchad, la levée de 40 milliards de Fcfa sur le marché des titres publics passe par une émission de BTA à 26 semaines de maturité pour un montant de 10 milliards de Fcfa; et une émission d’Obligations de Trésor Assimilables (OTA) de 2 ans de maturité à un taux d’intérêt de 6% pour une enveloppe de 20 milliards de Fcfa. Du côté de Libreville, le Trésor public gabonais a effectué une seule émission de BTA de 26 semaines de maturité pour un montant établi à 7,5 milliards de Fcfa.

Bien que des réformes soient en cours au sein de l’institut d’émission qu’est la beac , le Cameroun comme ces autres pays d’Afrique Centrale s’est manifesté sur le marché avec une seule opération; une émission de BTA de 52 semaines de maturité pour un montant de 15 milliards de Fcfa. D’ailleurs, le pays entend mobiliser la somme de 853 milliards de Fcfa en Bons du Trésor Assimilables, en Obligations Assimilables du Trésor et en emprunts obligataires; la somme indiquée servira d’après le Plan de financement de l’Etat pour l’exercice 2024 à poursuivre la réalisation des projets à fort rendement socio-économique notamment les routes, forages, logements sociaux… puis la réduction des arriérés intérieurs de l’Etat via le paiement des instances des exercices précédents.

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